Des espoirs fous étaient nés vendredi au Liban après la détection de rythme cardiaque sous les décombre dans un immeuble effondré après l'explosion mortelle du 4 août dernier dans la capitale libanaise. Toutefois les chances de retrouver des survivants, un mois après le drame, vont s'amenuisant et ne dépasseraient pas les 2%. Selon le directeur des opérations de la Défense civile libanaise, George Abou Moussa, « les recherches se poursuivent depuis avant-hier, mais les chances sont très faibles de retrouver des victimes. Nous n'avons rien trouvé jusqu'à maintenant ». Une équipe de secouristes chiliens dans la capitale libanaise, rappelle-t-on, avait détecté jeudi des pulsations cardiaques sous les décombres d'un bâtiment grâce à un chien renifleur et des scanners thermiques, faisant naître l'espoir de retrouver un survivant à l'explosion. Toutefois, un membre de cette même équipe a estimé, ce samedi, que l'espoir de retrouver un survivant était de « 2% ». Le gouverneur de Beyrouth, Marwan Abboud, avait déclaré à des journalistes jeudi qu'il pourrait y a avoir un ou deux corps, et peut-être même un survivant. Cette annonce, un mois après l'explosion apocalyptique causée par plusieurs tonnes de nitrate d'ammonium stockées depuis des années au port sans mesures de précaution, a suscité un regain d'espoir et ému une grande partie de l'opinion publique, encore traumatisée et sous le choc. A noter que l'explosion du port a détruit des quartiers entiers, faisant quelque 191 morts et et plus de 6.500 blessés.