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Le mariage, les enfants, la religion: Dr. Mabrouki analyse la société Marocaine
Publié dans Hespress le 06 - 06 - 2021

Le mariage, les enfants, la religion, l'argent … c'est l'objet d'une longue analyse du Dr. Jaouad Mabrouki, psychiatre et expert en psychanalyse de la société marocaine et arabe.
L'expert a ainsi fait part dans son analyse de plusieurs observations sur les parents qui se plaignent de leurs enfants qui leur posent beaucoup de difficultés. Et tout ce qu'ils trouvent à dire, souligne-t-il, c'est « Dieu m'éprouve par les enfants » sans « être capable de se remettre en question et est-ce qu'ils ne sont pour rien dans le comportement de leurs enfants, comme s'il s'agissait d'un destin préétablit et d'une volonté divine, pour ne pas dire « une vengeance divine » puisque la majorité des parents interrogent Dieu qu'est-ce que j'ai fait mon Dieu pour mériter ça ? ».
Dr. Mabrouki s'interroge ainsi comment peut-on alors analyser cette croyance des épreuves divines ?
Le mariage
Dans ce premier volet, l'expert en psychanalyse de la société marocaine et arabe estime que «les Marocains se marient pour se marier, pour faire comme tout le monde, sans objectifs claires et tout en ignorant l'institution du mariage. Ainsi ils se laissent aller avec le courant traditionnel, social et religieux ».
Il poursuit dans cette optique que le mariage est pris uniquement comme une obéissance à la Religion exprimée par la fameuse phrase « je veux me marier pour compléter ma foi ».
La procréation
Dans ce volet, Dr. Mabrouki avance que le nombre d'enfants n'est jamais planifié dans un couple et il est laissé au hasard pour plusieurs raisons, la première c'est « la fierté d'avoir beaucoup d'enfants ».
« Culturellement dans le passé, la fierté d'un homme devient plus hypertrophier en fonction de la richesse, du nombre de femmes et celui des enfants. Cette croyance est encore enracinée dans notre culture », dit-il.
L'ignorance du role éducatif des parents
Selon Dr. Mabrouki, les parents ignorent les instruments et les outils nécessaires qu'ils doivent acquérir préalablement pour éduquer les enfants avant même de les avoir et ils comptent sur leurs propres expériences. Or, les enfants sont différents et l'éducation est presque à la carte et doit s'adapter à chaque profil d'enfant et en fonction des étapes évolutives et le remaniement des conditions de vie, explique l'expert, soulignant que de ce fait, les parents ne sont pas outillés pour adapter leur éducation selon de nombreuses circonstances
L'aspect économique
L'argent et les enfants ! Sur ce point, l'expert avance un point important ancré dans la culture marocaine à savoir que « les Marocains ne se soucient jamais de l'aspect financier et les besoins des enfants selon la croyance qui dit que chaque enfant, Dieu lui réserve sa part ».
Il poursuit dans ce sens qu'une partie des Marocains « ne possèdent pas l'outil de l'esprit critique de la remise en question, d'une part à cause de l'éducation traditionnelle et d'autre part à cause de la religion qui n'autorise pas l'accès à la parole et la critique mais en revanche elle encourage à l'obéissance aveugle ».
La contraception, un pêché?
La contraception dans ses début a rencontré une opposition farouche de la part des religieux qui supposent qu'elle s'oppose à la volonté divine et dans certains cas comme pour le stérilet qui est considéré comme un avortement du moment que la fécondation a déjà eu lieu, explique Dr. Mabrouki.
Dans un volet intitulé « augmenter le nombre des croyants », l'expert raconte qu'autrefois « les religions avaient besoin d'un grand nombre de croyants et de guerriers pour se défendre contre les religions ennemis mais aussi pour conquérir le monde. Il s'agissait donc des guerres et des pertes humaines qu'il fallait remplacer ».
Il explique ainsi que « les croyants étaient encouragés d'avoir beaucoup d'enfants mâles. Etant donné que le marocain vit encore dans le passé des arabes et leurs périodes de gloire, inconsciemment ils continuent de concevoir beaucoup d'enfants ».
L'absence du concept de responsabilité
Dans ce dernier volet, Dr. Mabrouki indique que « tristement, le marocain n'a pas acquis le concept de la responsabilité et il se voit toujours victime depuis son enfance » soulignant que «l'éducation, l'enseignement et la religion sont réprimandes et apprennent au marocain depuis son jeune âge d'obéir les parents et Dieu».
In fine, il conclut que « les parents se voient aussi victimes de leurs propres enfants et devant l'échec de leur éducation pour toutes les raisons citées ci-hauts » notant ainsi que « leur seul réconfort est que Dieu éprouve leur foi par la délinquance de leurs enfants ! ».


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