Le Royaume face à la crise de la pandémie du coronavirus (Covid-19) n'a pas eu à attendre longtemps pour y faire face et ce après que le Roi Mohammed VI ait initié des réformes globales en matière d'infrastructures et d'amélioration des services sectoriels tant dans les domaines de la Santé, de la Sécurité, de l'économie que dans celui du système de la protection sociale et autres. Depuis le début de la pandémie du coronavirus (Covid-19), le Souverain n'a eu de cesse d'ordonner ou de recommander la plupart des mesures drastiques entreprises par le Royaume. Les mobilisations se sont multipliées à l'échelle nationale voire internationale (soutien à l'Afrique surtout) de façon sectorisées et localisées pour exprimer au mieux la volonté royale. Un plan d'action a vite fait d'être établi quant à la santé, l'économie et l'ordre social. La contribution manifeste de solidarité entre les institutions publiques, celles du secteur privé et les membres de la société civile a permis et de démarrer et de conduire avec succès ce plan d'action. Pour ce qui est du champ sanitaire, en parfaite connaissance de ses moyens, le Royaume, de par ses actions entreprises à des fins de juguler le fléau, a eu bon de limiter les dégâts en ayant un certain contrôle sur la pandémie et une maîtrise de la progression de la maladie (absorption des flux de patients par le système de santé, d'un dispatching conséquent sur le territoire national, augmentation de l'offre en infrastructures sanitaires (en plus des hôpitaux de campagne). La société civile, n'a pas été en reste avec la mise à disposition de structures hôtelières pour l'hébergement des personnels soignants mobilisés sur le front face à la pandémie ainsi que celle des personnes convalescentes, ou rapatriées et en quarantaine. Sur le plan économique, la création du « Fonds spécial pour la gestion de la pandémie du coronavirus », doté d'une capacité de 3% du PIB, et de la contribution de différentes entités privées et publiques est à considérer comme un mécanisme gagnant unique. La batterie de mesures adoptées par le Royaume sur le plan socio-économique démontrent à bien des égards ce volontarisme politique, sanitaire, économique et de protection sociale gagnant. Les aides apportées aussi bien aux ménages dans une situation précaire qu'aux entreprises et aux les secteurs exposés ont un même but, aplatir la courbe de la récession. On n'occultera pas, les aides sociales ciblées visant à minimiser l'impact de la crise pour un pan fragile de la population, la participation à l'effort de réponse à la pandémie de nos vaillantes Forces Armées Royales, la mobilisation de tous les corps de l'Etat pour répondre à cette situation de crise, l'organisation administrative du territoire, l'adaptation de l'Education aux évolutions technologiques à l'heure du coronavirus et la mise en place du e-learning et autres mesures. Ces initiatives constituent « un rempart contre la crise épidémique et ses répercussions », a estimé Atik Essaid, politologue et chercheur en droit constitutionnel à l'Université Hassan II de Casablanca. Le Maroc a encore une fois constitué une « exception en matière de gestion et de prévention des crises » aux niveaux continental et régional et un modèle, ajoutant que la pandémie du coronavirus a montré que le Royaume est devenu « un véritable bouclier anti-crises sur le continent africain » a-t-il encore déclaré. Par ailleurs il a relevé que les 21 années de règne du Roi Mohammed VI, ont été marquées par l'effort inlassable et la quête permanente de solutions durables et d'orientations visant à immuniser le Royaume contre les risques et les effets des mutations et des crises mondiales. L'expérience marocaine, dit-il, est la « seule expérience arabe et continentale qui s'est appuyée sur deux voies parallèles » alliant la gestion préventive garante de la continuité de la vigilance et de la proactivité et l'adoption de mesures anticipant les répercussions futures de la pandémie ».