L'Agence nationale de promotion de l'emploi et des compétences (ANAPEC), a fait savoir que plus de 118.000 chercheurs d'emploi ont été insérés dans le milieu professionnel dans le cadre des programmes de promotion de l'emploi salarié « IDMAJ » et « TAHFIZ », pilotés par l'agence. Selon le directeur de l'ANAPEC, Abdelmounaïm Madani, qui présentait le bilan d'activités de l'année 2019 lors du conseil d'administration, 118.308 insertions ont été réalisées dans le cadre des programmes de promotion de l'emploi salarié « IDMAJ » et « TAHFIZ », soit une réalisation de 125% de l'objectif de l'année 2019 et une progression de 9% comparé à 2018. Et d'ajouter que les réalisations dans le cadre du programme « IDMAJ » au titre de l'année 2019 s'élèvent à 108.800 insertions, dont 15.268 s'inscrivent dans le cadre du placement à l'international (soit plus de 6% comparé à 2018). Pour ce qui est du programme « TAHFIZ », les protocoles de bénéfice du programme « TAHFIZ » déposés et validés au niveau de l'ANAPEC ont bénéficié à 9.508 personnes et 3.290 entreprises, a-t-il encore dit, notant qu'au titre de l'année 2019, quelque 120.600 chercheurs d'emploi ont bénéficié d'entretiens de positionnement, 78.500 jeunes d'ateliers de recherche d'emploi et près de 7.200 entreprises du dispositif de contrats d'insertion améliorés. Concernant la répartition par secteurs d'activité, Madani a indiqué que le secteur de l'automobile reste le premier pourvoyeur d'emplois (31%), suivi des nouvelles technologies d'information et de communication avec les offres récurrentes pour les téléopérateurs (12%), ajoutant que le secteur de l'agriculture, sylviculture et pêche occupe la 4ème place mais son besoin reste dominé par les profils peu qualifiés. Abordant le volet auto-emploi, le directeur de l'ANAPEC a mis en avant le lancement d'une mission relative à l'enrichissement de l'offre des services Auto Emploi au profit des porteurs de projets du monde rural et l'élaboration des termes de références pour son adaptation aux besoins des porteurs de projets migrants régularisés. De son côté, le ministre du travail et de l'insertion professionnelle, Mohammed Amkraz, président du CA, a fait remarquer que l'accompagnement des jeunes demandeurs d'emploi nécessite une coordination totale entre tous les intervenants concernés. Il n'a pas manqué, à cette occasion, de souligner les retombées de la crise sanitaire liée à la propagation de la Covid-19 sur l'économie nationale et partant sur le secteur de l'emploi.