A l'heure où les français devaient se diriger vers les bureaux de vote pour les municipales, à Marseille, deuxième grande ville du pays, la ville a été victime d'une attaque information mettant toutes les machine de vote hors service. Selon l'Agence nationale de sécurité des systèmes d'information (Anssi), l'attaque a mis hors-service quelque 300 machines samedi soir, et a touché également des institutions de villes environnantes. Bien que ces machines qui devaient être utilisées pour le vote dans le scrutin des municipales sont hors service, les autorités locales ont maintenu le vote qui pourra se faire à la main. Ces machine devaient créer des listes d'émargement des procurations pour le premier tour des élections. Les Français avaient fait part de leur mécontentement à cause du maintien des municipales décidées par le gouvernement et confirmées par le président Emmanuel Macron, en pleine crise mondiale du coronavirus qui impose des mesures strictes de sécurité en évitant le contact avec d'autres personnes. « Malgré les précautions extrêmes prises au quotidien pour protéger les équipements informatiques et se prémunir des virus et du piratage, cette cyberattaque, inédite par son ampleur et sa force de frappe, n'a pu être évitée », explique dans un communiqué, la mairie de Marseille, dirigée par Martine Vassal, candidate LR « Cette attaque repose sur un +rançongiciel+ (ransomware), un logiciel malveillant qui bloque l'accès à un ordinateur ou à des fichiers en les chiffrant, tout en réclamant à la victime le paiement d'une rançon », poursuit le texte qui indique la collectivité est en train de travailler avec les instances nationales de sécurité pour remettre en marche les machines tandis qu'une enquête à été confiée à la sous direction de la lutte contre la cybercriminalité de la police nationale.