Le maréchal Haftar prêt à respecter le cessez-le-feu a indiqué, jeudi 16 janvier, le chef de la diplomatie allemande Heiko Maas, indiquant qu'il est par ailleurs « prêt à participer » à la conférence de Berlin prévue dimanche. Pourtant le maréchal Khalifa Haftar avait refusé de signer l'accord de cessez-le-feu lundi à Moscou alors que son rival Fayez Al Serraj l'avait signé. L'homme fort de l'Est libyen avait demandé auparavant un temps de réflexion avant de décision de signer ou non cet accord de cessez-le-feu qui était proposé par Ankara et Moscou. Pourtant l'accord avait été soumis aux deux belligérants deux jours avant l'organisation de cette rencontre selon des sources diplomatiques libyennes et leur déplacement vers Moscou supposait la signature de l'accord désescalade. La Turquie qui soutient officiellement Fayez Al Sarraj, reconnu par la communauté internationale pourrait infliger une « leçon » à l'homme fort de l'Est libyen Khalifa Haftar s'il projette de reprendre ses attaques contre le gouvernement de Tripoli. « Nous n'hésiterons jamais à infliger au putschiste Haftar la leçon qu'il mérite s'il poursuit ses attaques contre l'administration légitime et contre nos frères en Libye », a ainsi mis en garde le président turc Recep Tayyip Erdogan dans un discours devant les députés de son parti. La Turquie a par ailleurs indiqué qu'elle maintenait sa présence à la conférence de Berlin qui doit se tenir sous l'égide de l'ONU dimanche et à laquelle participeront l'Allemagne, la France, la Grande-Bretagne, la Russie, l'Italie, l'Egypte, l'Algérie et les Emirats arabes unis.