La 19ème édition du festival du cinéma méditerranéen de Bruxelles,se tiendra du 29 novembre au 7 décembre prochains. Le cinéma marocain y sera représenté par les films « Adam » de Maryam Touzani et « Le Miracle du Saint inconnu » de Alaa Eddine Aljem. Le long métrage « Adam », première oeuvre cinématographique de la réalisatrice marocaine Maryam Touzani, sera présenté dans le cadre de la compétition officielle du festival, dont le jury sera présidé par le comédien français Gérard Darmon. S'exprimant lors d'une conférence de presse, Julie François de l'association « Cinémamed », qui organise ce festival en partenariat avec la Commission communautaire française, a expliqué que « Adam » va concourir pour les différents prix du festival aux côtés de sept autres productions cinématographiques issues de pays du pourtour méditerranéen. Ces films relatent des récits forts et poignants qui questionnent notre société, avec comme thématique centrale « la quête des libertés », a-t-elle ajouté. Primé dans plusieurs festivals internationaux et présenté dans la section « Un Certain Regard » lors de la dernière édition du Festival de Cannes, « Adam » met en vedette Loubna Azabal et Nisrin Erradi. Choisi par le Maroc pour concourir à la présélection des Oscars, dans la catégorie « meilleur film étranger », ce long métrage braque les projecteurs sur le combat des femmes célibataires. Le premier long métrage du réalisateur marocain Alaa Eddine Aljem, « Le Miracle du Saint Inconnu » sera, quant à lui, projeté dans la section Panorama du festival qui permettra au public de découvrir des films faisant la part belle à la culture et la vie méditerranéennes. Présenté à la Semaine de la Critique lors de la dernière édition du festival de Cannes, ce film met à l'affiche Younes Bouab, Anas El Baz ou encore Hassan Badida. Il raconte l'histoire d'Amine, un jeune voleur qui s'enfuit avec une importante somme d'argent. Poursuivi par les gendarmes jusqu'au fin fond des collines désertiques, il enterre son butin et déguise l'endroit en une modeste tombe. A sa sortie de prison dix ans plus tard, le voleur cherche à récupérer son butin. Entre temps, un mausolée y a été érigé en l'honneur du « Saint-Inconnu ». Outre le 7ème art, la culture marocaine sera également présente lors de ce festival à travers un concert de la chanteuse Laila Amezian qui revisite le répertoire populaire du nord du Maroc en proposant des arrangements jazz audacieux, ainsi qu'un atelier de cuisine qui permettra au public de découvrir plusieurs spécialités de la gastronomie marocaine.