Un rapport de l'Unicef, publié ce mardi, fait état de malnutrition quant aux enfants dans le monde. Un tiers d'entre eux, âgés de moins de 5 ans souffrent soit de dénutrition soit d'obésité et ne grandissent donc pas normalement (200 millions d'enfants concernés). Une mauvaise alimentation qui trouve ses origines dans plusieurs facteurs selon l'agence onusienne. Pour l'Unicef ce phénomène a pris, ces deux dernières décennies une ampleur autre car il dérive vers les extrêmes opposés de la sous-alimentation à la suralimentation d'où, l'altération du développement physique et cognitif des enfants. Malnutrition, au premier degré est à tort, souvent associé aux mots faim ou famine. Il est certes, une part de vérité dans cela, au regard des millions enfants souffrant de dénutrition dans le monde, même si cette situation s'est améliorée. L'Unicef n'occulte cependant, pas une autre forme de ce fléau qu'elle définit comme une « faim cachée ». Cette dernière est une dénutrition infantile due à une carence en protéines (Kwashiorkor), en vitamines et minéraux essentiels. C'est courant dans les pays du tiers-monde. Un enfant sur deux en souffre dans le monde (trois quarts en Afrique centrale) nous rapporte l'Instance onusienne. D'un autre côté, malnutrition signifie également le surpoids, et l'obésité. En effet au constat des problèmes de sous-nutrition, on observe paradoxalement en amont, chez les enfants comme chez les adultes d'ailleurs, des problèmes de surnutrition. Ces derniers qui montent en puissance favorisent le surpoids et l'obésité dans toutes les couches sociales qu'elles soient favorisées ou non. En effet, devant la cherté de la vie les aliments frais (fruits et légumes) sont peu à peu délaissés au profit d'aliments transformés à moindre coût et qui plus est, sont de piètre qualité car riches en sucres ou en graisses et autres conservateurs. Présents dans tous les étalages de quasiment tous les pays ils sont à portée des petites bourses, souligne-on. Ces calories bon marché, favorisent des maladies sournoises et le surpoids que l'on catégorise de plus en plus comme une maladie des pauvres. A l'âge adulte, de facto ces enfants se retrouvent diabétiques et ou avec des pathologies, cardiovasculaires et autres conséquents de l'obésité. Dans le monde, deux tiers des enfants n'ont pas un régime alimentaire adapté. Près de la moitié de ceux âgés de 6 mois à 2 ans, ne consomment ni fruits ni légumes nous dit encore le rapport. Ces mauvais régimes nuisent à la santé de nos enfants. Enfin ajoute le document de l'Unicef ce sont, 149 millions d'enfants qui présentent un retard de croissance ou sont trop petits pour leur âge, 50 millions d'enfants qui souffrent d'émaciation ou sont trop maigres pour leur taille, 340 millions d'enfants, soit un enfant sur deux, qui souffrent de carences en vitamines et en nutriments essentiels, tels que la vitamine A et le fer et enfin 40 millions d'enfants qui sont en surpoids ou obèses.