Le 48ème acte des Gilets Jaunes s'est déroulé à Toulouse sous une pluie de gaz lacrymogène et des affrontements entre forces de l'ordre et manifestants. Très peu de manifestants portaient le gilets jaune de peur des représailles de la police. La « capitale nationale » des manifestations de gilets jaunes était le théâtre d'affrontements ce samedi, mais le nombre de manifestants était difficile à compter puisque les forces de l'ordre ont rapidement dispersé les gilets jaunes qui se sont dirigés vers différentes directions en petits groupes. Alors que la place du capitole était interdite d'accès au manifestants, les forces de police ont noyé les rues commerçantes pendant toute l'après-midi sous des nuages de gaz lacrymogènes, selon un journaliste de l'Afp sur place. Pour cette manifestante de 60 ans, « la police nous traite comme des cafards, en nous interdisant de manifester. Mais plus j'aurai peur, plus je viendrai ». Dans les autres villes de France, près de 500 gilets jaunes ont été dénombrés à Metz portant notamment des inscriptions sur leur gilets « je suis pacifiste », « ils ont la police, on a la peau dure ». A Bordeaux, près de 150 gilets jaunes étaient rassemblés en ce samedi mais seulement une dizaine d'entre eux portaient le fameux gilet.