L'administration de la prison locale d'Ain Sebaa 1 (Oukacha) à Casablanca a démenti des allégations de Hamid El Mahdaoui publiées par des sites d'information, sur la base d'une lettre qui lui est attribuée. « Le détenu Hamid Mehdaoui, lors de sa présence dans cette prison, a bénéficié de plusieurs consultations auprès du médecin de l'établissement pénitentiaire et de soins nécessaires pour une faible allergie dont il souffrait, contrairement aux allégations contenues dans la lettre », c'est ce qu'indique le 28 août un communiqué de la Délégation générale de l'administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) relayé par la MAP, relevant que l'idée qu'il était atteint de la gale était « sans fondement ». La réaction du département de Mohamed Salah Tamek survient suite à la publication le 26 août dernier d'une lettre attribuée au journaliste et directeur de publication du site Badil.info par plusieurs médias, dans laquelle El Mahdoui se plaignait des conditions de sa détention. Il affirmait notamment qu'il était atteint de la gale, « faisait le chiffon devant les autres prisonniers » et « nettoyait les coins crasseux » de sa cellule. Le communiqué rajoute que l'administration de la prison d'Ain Sebaa 1 « veille à la propreté des cellules et à celle des détenus », qui reçoivent « régulièrement différents produits à cet effet ». La même source assure également qu'El Mahdoui séjournait dans une cellule individuelle « disposant de toutes les conditions d'éclairage et d'aération ». Le communiqué souligne, par ailleurs, que le journaliste a été présenté au médecin dentiste de l'établissement pénitentiaire, mais « il a préféré son médecin traitant à Kénitra pour assurer son suivi ».