Actuellement en visite officielle au Maroc, la ministre israélienne des Transports Miri Regev a fait le trajet entre Rabat et Tanger à bord d'Al Boraq. Miri Regev a testé mardi le train à grande vitesse (TGV) marocain. En visite de travail officielle au Maroc depuis le 28 mai, la ministre israélienne des Transports a fait le voyage entre Rabat et Tanger à bord d'Al Boraq, comme annoncé préalablement dans son programme. ברכבת המהירה מרבאט לטנג׳יר. 300 קמ״ש 250 ק״מ בשעה ורבע. בקרוב אצלנו... pic.twitter.com/TrqOPWGlyB — מירי רגב (@regev_miri) May 30, 2023 « Dans le train à grande vitesse de Rabat à Tanger. Nous avons roulé à une vitesse maximale de 300 km/h. Un trajet de 250 kilomètres arrêts compris qui a duré environ une heure et quart », a commenté la ministre d'origine marocaine. « Bientôt chez nous », a-t-elle ajouté.
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Une publication partagée par מירי רגב Miri Regev (@miriregevofficial) Miri Regev s'est rendue le 28 mai dernier au Maroc pour une visite officielle, la première du genre d'un ministre israélien des Transports, avait-elle annoncé sur Facebook. Selon un communiqué de presse de son ministère, le but de ce déplacement est d'étudier le système de transport marocain, ferroviaire et autoroutier. La ministre veut s'imprégner de l'expérience marocaine dans ce domaine et s'enquérir davantage sur l'état d'avancement de la ligne à grande vitesse (LGV) Casablanca-Agadir. L'objectif est de s'en inspirer pour le projet de construction du TGV entre les villes de Eilat et Kiryat Shmona. Lire aussi: Vidéo. Miri Regev: « Israël exprimera sa position sur le Sahara très prochainement » Trois accords de coopération dans le domaine du transport ont d'ores et déjà été signés entre le royaume et Israël. Ces accords portent sur le transport maritime, la reconnaissance réciproque des permis de conduire et la sécurité routière. La visite doit se poursuivre jusqu'au 3 juin prochain. Selon les médias hébreux, la ministre consacrera une partie de son séjour au Maroc au « renouement avec ses racines marocaines ». Son père ayant quitté Meknès pour Israël dans les années 1950.