Des documents classifiés du Pentagone révèlent que le Maroc va recevoir le système israélien avancé de défense aérienne et antimissile « Barak MX » en juin 2023, rapporte le forum FAR-Maroc. Le Maroc apparaît sur les documents américains classifiés ayant fuité et circulent sur Internet, notamment liés à l'Ukraine, et qui font scandale à présent au Etats-Unis. L'une des première révélation du désormais scandale du « Pentagon Leaks » est la confirmation de la livraison du système de défense antiaérien et antimissiles Barak MX dès la mi-2023. Ce système développé par le géant israélien d'industrie de la défense, Israel Aerospace Industries (IAI) sera fourni aux Forces Armées Royales (FAR) pour un montant de plus de 500 millions de dollars, avait révélé la presse israélienne. #FARMAROC #SAM #BARAK #ASA ظهر اسم المغرب في أحد الوثائق المسربة من البنتاغون، بخصوص احتمال دعم إسرائيلي لأوكرانيا. حيث تؤكد الوثيقة أن المملكة قد تبدأ في تسلم نظام BARAK MX للدفاع الجوي المتوسط و البعيد المدى منتصف 2023. pic.twitter.com/BlADzC4JGz — Far-Maroc (@FAR_MAROC) April 11, 2023 Le Maroc avait finaliser un contrat d'acquisition du Barak MX, avait révélé en février 2022 le média spécialisé dans le domaine de la défense Globes. Or, c'est la première fois que l'on révèle la date de livraison dudit système aux FAR. Il s'agit d'un dispositif militaire qui permet de protéger contre toute sorte de menaces que ce soient des missiles ou encore des engins comme des drones. Cette révélation pourrait être porteuse de préjudices pour le Maroc d'autant plus que ces questions stratégiques sont la plupart du temps gérées avec beaucoup de discrétion. Lire aussi: La fuite de documents classifiés américains pose un risque « grave » de sécurité, selon le Pentagone L'apparente fuite de documents classifiés américains, qui semblent authentiques pour la plupart, pose un risque « très grave » pour la sécurité nationale des Etats-Unis, a estimé lundi le Pentagone. Le fait que ces documents circulent en ligne représente « un risque très grave pour la sécurité nationale et peut potentiellement alimenter la désinformation », a indiqué à la presse un porte-parole du ministère américain de la Défense, Chris Meagher. « Nous continuons d'enquêter sur la façon dont cela est arrivé, ainsi que sur l'ampleur du problème. Des mesures ont été prises pour analyser plus avant la manière dont ce type d'information a été distribuée et à qui », a-t-il ajouté. Un flot régulier de photographies de documents classifiés a été découvert sur Twitter, Telegram, Discord et autres sites ces derniers jours; bien que certains aient pu circuler en ligne pendant des semaines avant d'attirer l'attention médiatique. Beaucoup d'entre eux ne sont plus disponibles sur les sites où ils sont initialement apparus, et les autorités américaines travailleraient à ce qu'ils soient tous retirés. Le ministre de la Défense lui-même, Lloyd Austin, n'a été informé du problème que le 6 avril au matin — jour où la fuite a été révélée, plus tard dans la journée, par le New York Times –, a indiqué le porte-parole du Pentagone.