Les ventes de voitures reculent, pour un transparence des commandes publiques, les motivations opaques des enseignants grévistes… Voici les principaux titres développés par la presse hebdomadaire: Challenge Commande publique : l'urgence de la transparence La réglementation de la commande publique a, certes, connu une importante évolution depuis le décret sur les marchés publics, entré en vigueur en 2007, plusieurs fois revisité. Néanmoins, ce dispositif ne constitue pas un référentiel commun, car actuellement non applicable obligatoirement aux établissements et entreprises publics. C'est la principale brèche, source de déficit de transparence et de risques de pratiques non éthiques. La simplification et l'harmonisation des procédures constituent une nécessité urgente. Les spécificités ne doivent plus être un prétexte à une diversité souvent injustifiée des référentiels. Cette « diversité » est même un obstacle à la mise en place des systèmes de contrôle interne et à la réforme budgétaire, basée beaucoup plus sur le contrôle à travers la performance que sur la régularité des dépenses publiques.
Finances news hebdo Automobile: les ventes reculent, les prix flambent La crise des semi-conducteurs continue de sévir sur le marché automobile international et national. Au niveau industriel, les opérateurs de la filière continuent de subir les contraintes générées par cette crise, mais pas avec la même ampleur constatée en 2021. Au niveau commercial, les ventes de voitures dans le marché national continuent de s'inscrire dans un trend baissier. Depuis le début de l'année, le cumul des ventes a atteint 25.936 immatriculations, soit un recul de 5,56%. Tout laisse présager que cette tendance devrait se poursuivre dans les mois à venir. La perturbation du marché de l'automobile a engendré également une hausse des prix. Tous les intrants, les produits semi- finis, le coût de l'énergie, le fret sont montés en flèche, en plus des charges liées au change. Les professionnels du marché de l'automobile ont donc été contraints d'augmenter leurs prix de vente.
La Vie Eco Logistique: les raisons d'un dérapage Le Maroc dispose d'importants atouts dans le secteur logistique qui lui permettent de mieux s'intégrer aux chaînes de valeur internationales. Evaluant les avancées du Maroc en matière de logistique, la Cour des comptes a révélé que le bilan de la stratégie nationale de développement de la compétitivité logistique, couvrant la période 2010-2030, fait état d'un taux de déploiement de 14% seulement. A coté, l'indicateur du coût logistique intégral, estimé à 20% du PIB en 2010, s'est situé à 19,6% en 2018 contre un objectif de 15% en 2015, alors que la valeur ajoutée directe de la logistique s'est établie à 2,63% du PIB en 2018 au lieu de 5,4% ciblé en 2015. Il a été relevé également l'absence d'un cadre légal et réglementaire orientant l'exercice des activités logistiques, l'aménagement des locaux de stockage et leur exploitation, ainsi que l'orientation des activités logistiques vers des zones spécifiques.
Telquel Grèves des enseignants "contractuels": des motivations opaques! Le ministre en charge de l'éducation nationale, Chakib Benmoussa, a entamé un dialogue social avec les syndicats les plus représentatifs du secteur. Il planche sur un nouveau statut du personnel de l'Education nationale, annoncé pour juillet prochain. Les « contractuels" ont été conviés à la commission technique découlant du dialogue initié par le ministre avec les syndicats. Mais la confiance n'est toujours pas au rendez-vous. Benmoussa assure pourtant que le dossier des « contractuels" sera bientôt définitivement clos, grâce au nouveau statut en cours de préparation. Il a déjà expliqué qu'à l'avenir, la question de l'insertion dans la fonction publique "ne se posera plus, car le statut en préparation vise à unifier tout le système éducatif". Ce qui interroge franchement quant aux réelles motivations des "contractuels", d'autant plus que ce sont les élèves qui sont les premières victimes de ces grèves.
La Nouvelle tribune Commande publique: Bensouda annonce le lancement d'un Observatoire Le trésorier général du Royaume, Noureddine Bensouda, a annoncé le lancement de l'Observatoire marocain de la commande publique. Cette annonce a été faite lors d'une conférence organisée par la CGEM sur la commande publique. Intervenant à cette occasion, il a rappelé que l'Etat injecte annuellement, au titre de la commande publique, environ 200 milliards de dirhams dans l'économie nationale, correspondant aux budgets d'investissement de l'Etat, des collectivités territoriales et des entreprises et établissements publics. "Cette année, l'Etat a fait un effort supplémentaire en lui consacrant 245 milliards de dirhams, ce qui représente, au titre de l'année 2022, un peu plus de 20% du PIB" a-t-il précisé.