Une étude publiée par la Fédération des ligues des droits des femmes a révélé que trois tribunaux marocains avaient rendu des décisions judiciaires sans précédent récemment. Les détails. C'est une première. Trois tribunaux marocains ont rendu des verdicts sans précédent dans des affaires qui concernent la violence conjugale et parentale. Selon Al Massae, qui rapporte cette information dans son édition du jeudi 5 décembre, la Cour d'appel de Taza a interdit un mari violent d'approcher son épouse pendant un an et l'a soumis à un traitement psychologique pour mieux gérer sa colère et renoncer à la violence. «Il en va de même pour le tribunal de première instance d'Oujda, qui a également ordonné de placer un mari dans un établissement spécialisé en psychothérapie», écrit le journal. Et d'ajouter que le tribunal de première instance de Larache a aussi interdit un fils de contacter sa mère pendant un an, dans le cadre d'une affaire de violence parentale. Le quotidien arabophone indique que l'étude, publiée par la Fédération des ligues des droits des femmes, a révélé que près de 360 personnes ont été poursuivies pour avoir expulser leur femme du domicile conjugal. Lire aussi: 3,7 millions de Marocaines ont déjà subi des violences conjugales Par ailleurs, toujours selon Al Massae, 165 personnes ont également été poursuivies pour avoir refusé d'accorder à leur épouse le droit du retour au domicile conjugal. « La Fédération des ligues des droits des femmes a également fait savoir que 29 cas de harcèlement sexuel au travail, 129 cas dans l'space public et 56 cas dans le cyber-espace, ont été enregistrés cette année. Sans oublier trois cas de dilapidation du patrimoine conjugal avec mauvaise foi», conclut le journal.