Des centaines d'éléments des Forces auxiliaires et de la Gendarmerie royale ont effectué une grande opération de ratissage des forêts limitrophes du préside occupé de Sebta. L'ONDH qui a remarqué ces mouvements n'écarte pas un lien avec la cellule de Tamaris. Les forces de l'ordre ont mené une vaste campagne dans les forêts limitrophes du préside occupé de Sebta. L'opération qui se déroule autour du massif forestier de Belyounech a eu lieu dans la soirée de dimanche à lundi, confie le président de l'Observatoire du Nord des droits de l'Homme (ONDH), Mohamed Ben Aissa dans une déclaration à H24info. L'Observatoire qui suit les mouvements de migrants dans la région, notamment ceux des candidats à l'immigration clandestine, assure ne pas avoir remarqué de mouvements particuliers laissant croire qu'il s'agit d'une opération en lien avec le démantèlement de la cellule de Tamaris à Casablanca. Son président Mohamed Ben Aissa croit savoir que «les fouilles des profondeurs des forêts, des grottes et des cavernes de la région vise l'arrestation de terroristes». L'observatoire a fait le lien avec les déclarations du directeur du Bureau central d'investigations judiciaires (BCIJ), Abdelhak El Khayam, à propos de recherches au niveau des frontières visant l'arrestation d'un Syrien en relation avec la cellule de Tamaris toujours en cavale.
Opération de ratissage des forêts de Belyounech et du préside occupé de Sebta
A signaler que le patron du BCIJ a indiqué, lundi 28 octobre lors d'un point de presse dédié au démantèlement de la cellule de Tamaris, qu'un Syrien installé au Maroc a servi d'intermédiaire entre la cellule terroriste de Tamaris et les dirigeants de Daech. El Khayam a également précisé qu'un portrait-robot de ce Syrien devrait bientôt être diffusé.