L'administration de la prison locale Ain Sebaa 1 a affirmé que les détenus en vertu de la loi anti-terroriste jouissent de tous les droits que leur confère la loi, sur un pied d'égalité avec les autres pensionnaires, ajoutant qu' »en propageant des mensonges, les mis en cause cherchent à faire pression sur l'administration (de la prison, ndlr) pour qu'elle ferme l'œil sur leurs comportements contraires à la loi et sur les privilèges illégaux qu'ils se sont adjugés ». En réaction à un article publié par certains supports électroniques, l'administration de la prison souligne dans un communiqué que les allégations « dénuées de fondement », contenues dans ledit article, interviennent en représailles à une perquisition effectuée dans le quartier où résident ces détenus, qui s'est soldée par la saisie de plusieurs téléphones portables en leur possession et ce, après la saisie, lors d'une opération similaire au cours de la même semaine, de plusieurs autres objets interdits. S'agissant de l'interdiction de faire entrer les paniers à repas (qouffa), l'administration tient à préciser que cette décision, qui a été prise par la Délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion, s'applique à l'ensemble des établissements pénitentiaires sans exception, dans le but d'alléger les charges financières pesant sur les familles des détenus et d'empêcher l'introduction de substances prohibées dans ces paniers, rappelant que la restauration des pensionnaires a été confiée à des sociétés spécialisées afin d'améliorer ce service tant sur le plan de la quantité que de la qualité. La même source qualifie de « faux » les propos avancés par ce groupe de détenus qui prétendent avoir été transformés en clients de l'épicerie des établissements pénitentiaires, soulignant que la Délégation a veillé à doter l'ensemble des établissements en économats qui proposent toutes les denrées alimentaires requises au prix du marché, avec affichage des prix. Pour ce qui est des allégations relatives à la surveillance des communications téléphoniques, la réduction de leur durée et leur facturation excessive, le communiqué explique que les détenus bénéficient de ce droit conformément à la loi et au règlement intérieur de la prison où ils purgent leur peine, notant que la fixation du tarif des communications ne relève pas du ressort de la Délégation, mais de l'opérateur télécoms concerné. En ce qui concerne la procédure de fouille à laquelle sont soumis les proches desdits détenus, la même source indique que cette opération s'applique à l'ensemble des visiteurs et se déroule dans le respect de la loi et de la dignité des pensionnaires. En conclusion, le communiqué souligne que l'administration prendra les mesures réglementaires nécessaires en cas de transgression de la loi régissant les établissements pénitentiaires.