Selon des enregistrements révélés par le quotidien El Español, le roi Juan Carlos aurait utilisé sa maitresse, Corinna Zu Sayn-Wittgenstein, comme bouclier pour cacher des biens à l'étranger dont des propriétés au Maroc. Il en ressort que l'ex-roi espagnol avait inscrit une partie du patrimoine au nom de Corinna. En particulier, des propriétés au Maroc et dans d'autres pays en dehors de l'Espagne. Après la rupture de leur relation sentimentale, Juan Carlos a revendiqué à nouveau la propriété des biens enregistrés sous le nom de Corinna. Dans l'enregistrement publié par El Español, Corinna a déclaré avoir fait l'objet de pression de son ancien amant qui lui demandait de lui envoyer de l'argent, chose qu'elle a considéré comme un moyen de blanchiment des biens cachés. Juan Carlos d'Espagne saluant sa maitresse Corinna Zu Sayn-Wittgenstein. Crédit: DR. Passion et gros sous C'est une affaire où se mêlent passion amoureuse, vengeance et business. En 2016, l'auteure Ana Romero, experte en royauté, publie « Fin de partie ». Un brulot qui révèle la relation du roi Juan Carlos avec l'aristocrate germano-danoise, Corinna Zu Sayn-Wittgenstein, et comment il a été forcé d'abdiquer après son accident au Botswana, au cours d'une chasse à l'éléphant où il était accompagné de son idylle. Corinna a fondé Apollonia, une société de conseil stratégique situé à Monaco, où elle vend ses services à plusieurs têtes couronnées du Moyen-Orient, sans oublier un solide carnet d'adresse bien garnie grâce à ses activités caritatives. «Il s'agit de nouer, via des experts, des rapports entre des institutions nationales ou internationales, privées ou publiques, et des personnes influentes dans les secteurs économiques et commerciaux», a-t-elle déclaré dans une interview accordée à l'Express.fr en 2015. Ana Romero raconte que le roi aurait projeté d'épouser Corinna et de lui donner le titre d'altesse royale Corinna de Bourbon.