Les délais des travaux se précisent : fin des gros oeuvres en juin 2008. La corniche opérationnelle définitivement janvier 2009. Le président de la Commune Urbaine d'Agadir, Tarek Kabbage, a tenu dernièrement, une rencontre avec les représentants des TO exerçant à Agadir et avec les représentants de la presse, pour les tenir au courant de l'avancement des travaux de la nouvelle corniche. La nouvelle corniche a souffert énormément d'un manque de communication vis-à-vis des professionnels du tourisme, les premiers intéressés par le sujet vu les contacts qu'ils ont avec les touristes qui veulent être renseigner sur les délais des travaux sur la plage. La plage est en effet, l'attrait principal de la destination, son capital et son atout majeur, lorsqu'on y touche à travers des travaux consistants, les clients et les TO veulent être rassurés pour savoir qui fait quoi, comment et dans quels délais. C'est tout à fait légitime. Personne n'aime passer des vacances, à la plage en compagnie des bulldozers. La CUA (Commune Urbaine d'Agadir) devrait à la fois précéder et accompagner les travaux par une bonne communication au sujet des travaux concernant la réalisation de la nouvelle corniche. Cela n'a pas été fait, ayant pour conséquence une zizanie chez tout le monde, chacun interprétant à sa manière et selon ses sources d'information, les travaux de la nouvelle corniche. En tout cas la rencontre avec les représentants des TO vient tardivement, mais elle vaut mieux que rien du tout. Sauf que cette rencontre devrait se tenir dans la sérénité, dans un climat d'accueil chaleureux digne d'une discussion entre gens responsables. Malheureusement le président de la CUA s'est vite emporté dès les premières questions et a commencé à répondre énergiquement pour ne pas dire violemment aux représentants des TO, ce qui a déstabilisé plus d'un représentant. A la sortie de la rencontre, les représentants des TO ont été indignés de la manière avec laquelle le président a répondu à leurs questions légitimes, allant jusqu'à bloquer d'autres questions faute d'un climat serein de dialogue. Le président de la CUA doit comprendre que tous ces représentants des TO, sont venus en fait, pour l'aider. Pour bien communiquer sur la nouvelle corniche. Pour avoir des éléments fiables et officiels qui auront à transmettre aux TO et aux clients. Tout cela devrait en fait servir la bonne cause de la nouvelle corniche, grâce à des explications convaincantes du « Maire » de la ville. Les représentants des TO travaillent au quotidien pour le développement du tourisme et pour drainer un maximum de touristes. Le « Maire » est le premier censé le savoir, donc de faciliter le travaillant de ces professionnels du tourisme. Celui-ci devait user de diplomatie et de doigté envers les représentants des TO, qui sont venus l'aider, à travers une bonne communication. IL n'avait aucune raison de s'emporter et d'être colérique envers eux. Malheureusement cette rencontre leur a donné une occasion de repartir avec des impressions négatives sur la prestation du Maire. Ces gens sont des étrangers, ils ne sont ni électeurs encore moins des employés de la CUA. Les représentants des TO méritent le grand respect du « Maire » pour la simple raison qu'ils œuvrent pour le développement du tourisme à Agadir et qu'ils n'ont que comptent à rendre à personne, sauf à leurs employeurs. Il faut les côtoyer au quotidien pour mesurer l'importance de leur travail, bâti d'abord d'une bonne connaissance de leur environnement. Les représentants des TO sont les vrais baromètres du tourisme. Ils sont une source inestimable pour l'évaluation du secteur, chez nous et même chez nous concurrents. Ils sont toujours cherché à communiquer aves les responsables locaux. Ce sont ces derniers qui sont toujours indisponibles pour entamer une bonne discussion et une communication fructueuse. La communication est une science, c'est un savoir faire. Ce sont des techniques et des approches de comportement bien étudiées. IL n'est pas donné à n'importe qui de bien communiquer. La communication, lorsqu'elle mauvaise devient anti-communication et fait du mal sérieusement. Ce n'est pas parce qu'on, a un micro à la main que l'on sait communiquer. La Commune Urbaine d'Agadir, en tant qu'institution élue de grande importance doit avoir un vrai service de communication et de relations publiques, dirigé par des professionnels, ou du moins par des connaisseurs. Le Conseil Régional du Souss Massa Draâ également. Seul le CRT sort gagnant de cette histoire avec la nomination d'une responsable de la communication, qui par ailleurs fait bien son travail et assume sa responsabilité avec le sérieux et l'implication qu'il faut. Ceci dit ce qu'il faut savoir sur la nouvelle corniche, selon le président Kabbage, c'est que les travaux des gros œuvres seront finis fin juin 2008. La corniche sera opérationnelle définitivement, sur toute sa longueur prévue de 3 000 mètres, en janvier 2009, avec tous les accès en cours de réalisation. Le revêtement sera fait avec de la brique en céramique ocre, murs revêtus avec du marbre. La corniche sera arborée, avec des espaces verts, des palmiers et des fleurs. La mise en lumière de la première tranche est effective depuis une semaine. Elle a déjà changé la vue sur mer la nuit, de ce côté. C'est un acquis là aussi longtemps attendu. Un seul point obscur reste en suspens, pourtant, concernant le tracer définitif de la nouvelle corniche. Le président a déclaré que la nouvelle corniche va s'arrêter au Sofitel, donc elle ne touchera pas le nouveau Sofitel et le Robinson. Pourquoi ? Réponse du président : « à cause du traçage difficile dans cette zone ». Réponse difficilement convaincante qui a étonnement surpris les hôteliers et l'assistance. On y reviendra en détail dans notre prochaine édition, tellement cette réponse créée un vrai malaise chez les professionnels, qui parlent déjà d'un favoritisme vis-à-vis d'un TO allemand. Qu'en est-il exactement, nous essayerons d'y voir claire avec tous les intervenants concernés. Sachez enfin que la corniche a un coût, c'est 240 millions de DH, première et deuxième tranche. Quant à la troisième tranche, entre la marina et l'hôtel Tafoukt, on ne sait pour l'instant ni comment elle sera financée, ni elle sera, non plus… Huit restaurants seront réalisés entre le Club Med et le Tikida. Quant aux concessions sur la plage, elles seront affectées en coordination avec l'AIH. Mêmes les hôtels qui ne sont pas en bordure de mer auront leur concession individuelle ou groupés, selon le président de la CUA. Bonne initiative qui va mettre tous les hôtels devant le même avantage d'avoir un espace réservé pour leurs clients, sur la plage. Reste à préciser que les travaux actuels de la nouvelle corniche avancent très bien. Une fois terminée, la nouvelle corniche sera la plus belle promenade en bord de mer, dans tout le pays et fera parler d'elle positivement, drainant à la destination une bonne publicité et une bonne promotion. En effet, la corniche d'Agadir sera l'unique corniche de cinq km aménagés au plaisir des marcheurs et des promeneurs, aussi bien le jour que le soir, l'hiver comme l'été, chez les locaux, comme chez les visiteurs et les touristes internationaux. La nouvelle promenade sera un acquis considérable pour la destination. En attendant, il faut supporter les travaux et patienter. Car du fait, on ne peut faire d'omelette sans casser des œufs. Le dur est passé… Reste à rappeler enfin que la nouvelle corniche entre dans le cadre de la mise à niveau urbanistique de la ville d'Agadir. Celle mise à niveau a été précise dans les termes des conventions signées devant SM le Roi Mohammed VI à Agadir, et qui portaient sur un montant de un milliard de DH d'investissement. D'autres travaux de mise à niveau sont nécessaires, notamment sur le BD du 20 août, mais également les espaces d'animation : place Al Amal, Bijaouane etc… Pour apporter un soutien technique solide à la corniche et pour protéger la plage, des digues de protection (des brises vagues) sont nécessaires et doivent être réalisé pour préserver et mettre en valeur définitivement la nouvelle corniche d'Agadir qui va ajouter à la plage d'Agadir, un autre attrait, une autre fierté aussi, pour la destination balnéaire, pour son tourisme et pour ses habitants.