Circulation : ça se complique. La circulation routière à Agadir et tout autour, vers Inezgane, Ait Melloul principalement, se complique de plus en plus. Les heures de pointe, vers midi ( malgré l'horaire continu qui ne concerne pourtant pas le privé) et entre 18 à 19 heures, certains axes de la ville sont quasiment envahis par les véhicules. Cette situation était inexistante, il y a dix ans. Le Grand Agadir grandit, d'une manière incroyable, au point de vue urbanistique, la circulation routière avec. Conduire à certains moments commence à poser de sérieux problèmes. L'embouteillage prend la même forme de grandes villes marocaines. La ville d'Agadir a été conçue après le tremblement de terre pour une population de moins de 50 000 habitants. Actuellement, elle abrite 300 000 . Les rues et les boulevards sont restés les mêmes, mais le nombre de véhicules ( tout genre confondu) augmente d'année en année, d'une manière phénoménale. Résultat, on voit droit vers des embouteillages de plus en plus pesants, vers des routes, rues et avenues de plus en plus encombrés. Il y a une sérieuse réflexion en cours à ce sujet, par la Commune Urbaine en partenariat avec Nantes, mais déjà des solutions urgentes s'imposent. L'idée d'adopter des priorités giratoires, a fait évolué les choses et les carrefours sont devenus plus ou moins plus fluides, malgré le comportement de certains chauffards et conducteurs avides de passer les premiers, toujours. Il est donc urgent de commencer à revoir le passage dans certains axes et routes, en ville, pour les rendre à passage unique, pour au moins permettre aux véhicules qui les empruntent de rouler à l'aise et le plus rapidement possible. Il est urgent également de développer une politique de parkings en sous-sol, notamment dans tous les nouveaux immeubles qui se construisent en ville. La CUA (Commune Urbaine d'Agadir) doit lancer des appels d'offres pour la réalisation de parkings privés, dans les endroits stratégiques de la ville. Parkings à plusieurs niveaux, à l'instar de ce qui existe ailleurs, qui peuvent abriter un maximum de voitures, libérant ainsi les parkings existants sur les grands boulevards qui compliquent la circulation. Il est temps que la CUA opte pour des couloirs ( à voie rapide) réservés aux bus et aux taxis, notamment dans l'axe principal Anza / Inezgane, qui doit continuer vers Ait Melloul. En tout cas les choses ne vont que se compliquer, il vaudrait mieux s'y préparer sérieusement dès maintenant. IL est grand temps également de revoir d'une manière adéquate les feux rouges en fonction des zones urbaines, de plus en plus importantes, et en fonction de la circulation existante et avenir entre différents quartiers et au sein des routes du même quartier. Les passages piétons doivent être revus convenablement et sérieusement aménagés pour bien cadrer avec les feux rouges. Ce qui se passe devant le souk d'Agadir est horrible. Aucun automobiliste ne respecte les deux passages piétons. Nous invitons les responsables communaux à y faire un tout un samedi ou dimanche. IL est inadmissible de laisser la situation ainsi. Le piéton a la priorité que personne ne respecte, malheureusement. Or il suffit de mettre un bon ralentisseur avant le passage et les automobilistes seront obligés de s'arrêter pour ne pas casser leurs voitures. ON est obligé de la faire, en l'absence de tout civisme des automobilistes. Dans le secteur touristique et balnéaire, la situation est la même, voire pire. On voit, souvent, des visiteurs horrifiés de voir les voitures passer devant leurs nez, sans s'arrêter dans un passage piéton. Certains visiteurs traversent dans les passages piétons dans une panique et une phobie indescriptibles. Le bon accueil, l'hospitalité, c'est également le respect des piétons prioritaires dans les passages qui leur sont réservés ; c'est également des feux rouges à respecter, c'est aussi une bonne signalisation routière pour les voitures et les piétons , c'est une chaussée correcte, des trottoirs bien faits, sans trous ni risque de fracture ou blessure pour les piétons. L'accueil n'est pas uniquement exigé que dans les hôtels. Nous saisissons cette occasion pour soulever, pour la énième fois, le cas du boulevard du 20 Août, notamment en ce qui concerne les trottoirs délaissés, sales, défoncés. C'est une situation qui dure depuis des années, pourtant, il s'agit là du boulevard le plus emprunté par les visiteurs et les locaux. Ce boulevard est mal éclairé la nuit, les arbres sont mal arrosés et non entretenu, il va falloir faire le nécessaire, pour remédier à cette situation. IL est certain avec un bon partenariat entre la CUA, les hôtels et les restaurants, on peut rendre cette avenue, des plus animées, des plus propres et des plus accueille de la station balnéaire. C'est juste une question de bon sens et de volonté. Oui, mais il va falloir trouver ces deux denrées rares, malheureusement ; mais qui restent tout même facilement trouvable si on y met le civisme et la participation citoyenne, la responsabilité qu'il faut.