Le torticolis musculaire est souvent dû à la contraction du muscle sterno cléido mastoïdien, responsable des mouvements du cou. Il en résulte un blocage du mouvement de la tête sur un côté accompagné d'une forte douleur qui s'accentue à chaque fois que l'on veut tourner la tête. Le torticolis musculaire ou commun est la forme bégnine et la plus répandue. Elle apparaît au réveil suite à une mauvaise position durant le sommeil et peut parfois se déclarer après un mouvement brusque de la tête, en position assise devant l'ordinateur durant de longues heures mais aussi chez les personnes qui travaillent beaucoup avec leurs mains... Le torticolis musculaire : traitement Pour soulager les douleurs, les médecins recommandent de s'allonger sur le côté sain du cou, porter une minerve (collier cervical) pour immobiliser le cou, prendre des douches ou bains chauds en insistant sur la zone sensible, à défaut y placer une bouillote ou une serviette chaude (humide) ou appliquer des gels chauffants en massant légèrement. Si la douleur s'accentue, penser à prendre du paracétamol, des anti-inflammatoires (prendre l'avis du pharmacien) et/ou des myorelaxants (poyr décontracter le muscle). La douleur et le torticolis ne devraient pas dépasser 3 jours, si le mal persiste n'hésitez pas à consulter votre médecin traitant. Les autres types de torticolis et leurs causes : Le torticolis congénital se déclare à la naissance ou quelques semaines après. Il touche 4 nourrissons sur 1000. Bébé a la tête bloquée sur un côté et son crâne à tendance à s'aplatir du côté opposé... Il faut consulter immédiatement pour éviter la déformation postérieure du crâne (Plagiocéphalie). Plus le diagnostic et précoce plus le traitement est efficace. Pour corriger le torticolis, les médecins prescrivent des séances de physiothérapie qui permettent d'étirer le muscle du cou afin qu'il retrouve sa place, dans des cas plus compliqués, les médecins peuvent avoir recours à la chirurgie. La forme chronique du torticolis est le torticolis symptomatique, plus douloureux, récurrent et surtout permanent, il est révélateur de maladies sous-jacentes telles que la fièvre, une angine, un abcès dentaire (chez l'enfant), l'arthrose ou l'hernie cervicale et parfois même la prise de certains médicaments à savoir les neuroleptiques et anti-vomitifs. Son origine exacte n'est pas identifiée, mais on parle souvent de facteurs psychologiques dont le stress comme élément déclencheur. Dans ce cas, le traitement des dystonies musculaires est plus long. Basé, essentiellement, sur des séances de rééducation, les médecins préconisent l'injection de la toxine botulique directement dans le muscle et dans d'autres cas, une prise en charge psychologique est également souhaitable comme nous l'explique, Docteur Leila Bichra, dans la rubrique "Santé" de Sabahiyate: