La Confédération africaine de football (CAF) n'a pas encore eu le fin mot sur le dossier de la finale retour de la Ligue des Champions entre l'Espérance Sportive de Tunis (EST) et le Wydad de Casablanca (WAC). L'instance sportive a annoncé, jeudi, que ses organes compétents se réuniront incessamment pour statuer sur cette affaire. En charge de cette affaire, le Tribunal arbitral du Sport (TAS) vient de rendre public un communiqué où il déclare que le Comité Exécutif de la CAF n'était pas compétent pour décider du sort du Match de Radès joué le 31 mai dernier. Cela serait plutôt du ressort des organes compétents de la CAF. La confédération devra ainsi se pencher sur les incidents survenus, prendre le cas échéant toute sanction disciplinaire adéquate, et, en conséquence, décider si le match retour de la Ligue des Champions CAF 2018/19 doit être rejoué ou non. A cet égard, la CAF a annoncé, dans un communiqué, que "ses organes compétents se réuniront incessamment pour statuer sur le dossier et qu'elle avisera en temps opportun". Disputée au stade olympique de Radès (banlieue de Tunis), cette finale avait connu une fin chaotique suite à l'injustice dont l'arbitre de la rencontre, le Gambien Bakary Gassama, s'est rendu coupable en refusant d'accorder le but égalisateur du WAC inscrit par Walid Karti à la 59ème minute pour un supposé hors-jeu sans qu'il y ait possibilité de recourir à la VAR défaillante pour en confirmer la parfaite régularité. Le WAC, qui avait concédé le nul lors de la finale aller (1-1) disputée à Rabat, était alors mené au score (1-0) suite à un but marqué à la 41ème minute par Youssef Belaili. Après une longue interruption, le référé a jugé que l'EST pouvait être proclamée vainqueur. Une réunion d'urgence a été par la suite convoquée par le président de la CAF, Ahmad Ahmad, "pour débattre des issues réglementaires à réserver à cette rencontre". Le 5 juin, la Confédération africaine de football avait décidé, au terme d'une réunion d'urgence de son comité exécutif à Paris, de faire rejouer ce match.