Les futures blouses blanches campent sur leurs positions. Ils étaient des milliers ce jeudi à braver le jeûne sous un soleil de plomb, et à converger vers Rabat. Une marche nationale à travers laquelle les étudiants en médecine, en pharmacie et en médecine dentaire rejettent ce qu'ils qualifient comme étant la privatisation des études en médecine au Maroc. Représentant les neuf facultés de médecine, médecine dentaire et de pharmacie du Royaume, les futurs praticiens durcissent le bras de fer avec le ministère de l'enseignement supérieur. Ce jeudi à Rabat, une imposante marche nationale de contestation a été observée par plusieurs milliers d'étudiants grévistes. Un débrayage qui intervient suite à l'annonce faite mai courant par le ministre de tutelle concernant le maintien des dates d'examens, et ce malgré le boycott des cours. Une décision unilatérale, dénoncent-ils. Mobilisés depuis mars dernier, les étudiants ont médecine ont décidé de boycotter les cours magistraux, les travaux pratiques et les stages médicaux. Le risque d'une année blanche se profile aujourd'hui avec le boycott des examens. Les futurs médecins s'opposent notamment à l'intégration des étudiants du privé aux examens d'internat. Ils dénoncent le "flou" entourant la réforme du troisième cycle, revendiquent une implication dans la prise de décisions en plus d'une révision de la circulaire ministérielle organisant le travail des étudiants et s'opposent à l'intégration des étudiants du privé aux examens d'internat. Une mobilisation d'ampleur à la veille de laquelle les ministres de l'Education nationale et la Santé ont tenu une conférence de presse pour exprimer leur disposition à poursuivre le processus du dialogue appelant les étudiants à regagner les amphithéatres, passer les examens et boucler l'année universitaire. * Grève des étudiants médecins: Face aux promesses de boycott, le ministère décide de maintenir les dates d'examens