Le gouvernement réagit à la décision des étudiants en médecine de boycotter les cours théoriques et pratiques, stages hospitaliers et examens de fin d'année. Une annonce faite ce lundi 20 mai par le ministre de l'enseignement supérieur qui vient éventuellement écarter le spectre d'une année blanche. Said Amzazi a en effet affirmé que les examens prévus seront tenus à temps. Les absents devront en assumer la responsabilité, selon lui. "Le gouvernement, représenté par les ministères de l'enseignement supérieur et de la santé a pris acte de 16 revendications d'étudiants en médecine notamment relatives aux stages hospitaliers et cliniques", a indiqué Said Amzazi lors de la séance de questions orales tenue ce lundi à la chambre des représentants. En revanche, le ministre a qualifié d'illégitimes d'autres revendications émises par les étudiants appelant entre autres à dissocier les secteurs public et privé et à la non intégration des étudiants du privé dans les examens d'internat et de résidanat. Répartis sur les sept facultés de médecine, médecine dentaire et de pharmacie du Royaume, les futures blouses blanche demeurent pour leur part debout pour faire valoir leurs droits. Dimanche 19 mai, ils ont voté en majorité en faveur du boycott. Un nouveau débrayage qui fait suite à de précédentes mobilisations entamées le 25 mars dernier. Les futurs praticiens de santé rejettent le projet d'accord proposé par leur deux ministères de tutelle. Un document qualifié de "vague et vide d'actions". Medmar