Les électeurs congolais ont commencé, dimanche, à voter en République démocratique du Congo (RDC) pour élire leur nouveau président. Quelque 12000 policiers ont été déployés à travers le pays pour sécuriser les élections. Au total, 21 candidats sont en lice pour succéder au président sortant Joseph Kabila. Ce scrutin présidentiel est couplé avec des élections législatives et provinciales. Les bureaux de vote restent ouverts jusqu'à 17h00 (15h00 GMT dans l'Est et 16h00 GMT à Kinshasa). Les résultats provisoires de ces élections, reportées trois fois depuis la fin du mandat du président Kabila il y a deux ans en décembre 2016, seront annoncés le 6 janvier. Quelque 80 observateurs ont été déployés par l'Union africaine, outre plus de 700.000 témoins et 1.500 journalistes sont accrédités à la Commission électorale nationale indépendante (CENI). La commission électorale nationale indépendante (CENI) a décidé, mercredi dernier, de reporter au mois de mars ces élections dans les circonscriptions électorales de Beni, Beni ville et Butembo ville, en province du Nord-Kivu (dans l'est), ainsi que Yumbi, dans la province de Maï-Ndombe (dans le sud-ouest). La police nationale congolaise (PNC) a appelé, les électeurs congolais à éviter tout attroupement aux environs des bureaux de vote et centres de compilation lors des élections présidentielles et législatives nationales et provinciales qui se déroulent ce dimanche dans le pays. "La police appelle le peuple congolais au calme et d'éviter les actes de vandalisme. Après le vote, il est souhaitable que chaque votant puisse renter à domicile afin d'éviter tout attroupement dans les parages des centres de vote et de dépouillement", a déclaré le porte-parole de la police, le colonel Pierrot Mwanamputu, à la radio onusienne Okapi. "Les forces de l'ordre et de sécurité sont déployées dans les sites de vote afin d'assurer tous les électeurs d'aller voter leurs candidats dans la sérénité. Elles seront appelées à éloigner toute personne qui, après la fermeture des bureaux et centres de vote et de dépouillement traînerait aux alentours de ces sites", a poursuivi le colonel Mwanamputu.