Le 11è Forum Mondial de la Migration et du Développement a été clos, ce vendredi soir à Marrakech. Après trois jours de travaux intenses auxquels ont pris part un parterre de hauts responsables des gouvernements marocain et allemand, des ministres, des business man et des représentants de la société civile de toutes les régions du monde, le GFMD tire sa révérence, lors d'une cérémonie marquée par la passation de relais entre, d'un côté le Maroc et l'Allemagne, et de l'autre, l'Equateur, pays d'Amérique du Sud. Après une présidence marocaine engagée en faveur d'une migration prospère, c'est au tour de l'Equateur de porter la voix de cette question universelle. El Habib Nadir et l'Ambassadeur Götz Schmidt-Bremme, aux commandes du forum depuis 2017 ont passé ce vendredi 7 décembre le flambeau à leur successeur équatorien Santiago Javier Chavez Pareja. Une soirée de clôture également marquée par une dizaine d'interventions d'orateurs de premier ordre qui se sont succédés sur la tribune pour rapporter leurs recommandations tirées des différentes discussions menées entourant toutes le Pacte mondial sur les migrations qui doit être adopté lundi à Marrakech. Ils ont appelé à l'entérinement du texte onusien et la concrétisation de ses objectifs. Une aspiration que partagent les 190 Etats ayant validé le pacte, mais qui ne pourrait se concrétiser sans l'implication effective des régions, pays, et collectivités territoriale, tout en privilégiant la coopération Sud-Sud au sein du Continent africain. Un engagement nécéssaire à la mise en place de politiques d'inclusion sociale des personnes en migration. La co-présidence germano-marocaine du GFMD a été axée sur la contribution du Forum au processus mené par les Nations Unies en vue de l'élaboration d'un Pacte mondial pour une migration sûre, ordonnée et régulière et l'examen de la mise en œuvre des engagements en matière de migration figurant dans le Programme de développement durable à l'horizon 2030. D'environ 40 pages, le Pacte favorise la coopération internationale en matière de migration entre tous les acteurs compétents, sachant qu'aucun Etat ne peut gérer seul la question des migrations. Il respecte la souveraineté des Etats et les obligations que leur fait le droit international.