Les représentants démocratiques et légitimes des populations des provinces du sud faisaient partie de la délégation marocaine qui a participé ces deux derniers jours, les 05 et 06 décembre, à Genève en Suisse à la table ronde au sujet du différend régional sur le Sahara marocain. Tenue à l'invitation de Horst Koehler, l'envoyé spécial du SG de l'ONU au Sahara Marocain, cette table ronde a connu la participation de Sidi Hamdi Ould Errachid, président de la région Laâyoune-Sakia El Hamra, Ynja Khattat, président de la région Dakhla-Oued Eddahab et de Fatima Adli, acteur associatif et membre du Conseil municipal de Smara. Lors d'une conférence de presse organisée le jeudi à la clôture de cette table ronde sur le Sahara marocain, Sidi Hamdi Ould Errachid, président de la région Laâyoune-Sakia El Hamra a souligné « notre participation entant qu'élus vient démontrer la légitimité de la voix des populations des provinces du sud qui sont les premiers concernés et il s'agit d'une première puisque auparavant les élus ne participaient pas aux discussions comme celles tenues à la table ronde aujourd'hui ». « Notre présence a permis de mettre la lumière sur la participation politique des populations sur le terrain de souligner le rôle des élus dans la gestion de la chose locale et de revenir sur le principe de la régionalisation avancée et la mission des élus, des opérateurs économiques et de la société civile (…) », a ajouté de son côté Ynja Khattat, président de la région Dakhla-Oued Eddahab. Dans ce même cadre représentante de la société civile dans la province de Smara dans la région Guelmim Oued Noun, Fatima Adli a affirmé qu'« après le retour des provinces du sud à la souveraineté du Royaume, la femme a pu défendre ses droits s'intégrer au sein des partis politiques et elle a pu accéder à la représentativité et imposer sa présence ».