C'est une militante de la première heure qui vient d'être nommée par SM le Roi Mohammed VI Présidente du Conseil National des droits de l'homme (CNDH). Après deux années en tant qu'ambassadeur, Amina Bouayach renoue avec son engagement initial: la promotion des droits de l'homme. Elle y a consacré l'essentiel de sa carrière. Elle prend le relais de son prédécesseur Driss Yazami, nommé à la tête du Conseil en mars 2011. Titulaire d'un master en économie politique, Mme Bouayach est née en 1957 à Tétouan. Elle est depuis février 2016, ambassadeur du Maroc au Royaume de Suède et en République de Lettonie. Elle avait rejoint Stockholm, dans le cadre d'un vaste mouvement diplomatique. Mais c'est en tant que militante pour les droits de l'homme qu'elle est connue et reconnue. Biographie Mme Bouayach est membre de plusieurs organisations et instances dont le Groupe d'experts chargé de l'élaboration de la Stratégie régionale de protection et de promotion des droits de l'homme, et du groupe régional pour la réforme de la Ligue des Etats Arabes. Elle a également été membre du Comité scientifique du Congrès mondial contre la peine de mort tenu à Madrid en 2013, et membre fondateur du Centre "Al Kawakibi de transition démocratique" (Tunis), et de la Fondation euro-méditerranéenne de lutte contre les disparitions forcées. Elle est aussi membre de la commission internationale humanitaire et de la Coordination du Forum pour l'Avenir de la Région Mena et du forum régional de la région Mena pour la ratification du Protocole relatif à la convention contre la torture et le contrôle des centres de détention, depuis avril 2012, et membre de la Fondation Mohammed VI pour la Réinsertion des détenus. Mme Bouayach est devenue en 2006, la première femme présidente de l'Organisation marocaine des droits de l'Homme (OMDH), et ce à l'issue du sixième congrès national de l'organisation. En 2009, elle est réélue au poste de présidente de l'OMDH et a occupé le poste de chargée de presse au cabinet de l'ancien Premier ministre Abderrahmane Youssoufi de 1998 à 2002. En 2011, Amina Bouayach a été nommée membre de la Commission consultative de révision de la Constitution et a occupé le poste de vice-présidente de la FIDH (avril 2007 à mai 2013). Elle a été également coordinatrice des Ongs africaines lors du sommet de l'Union africaine tenu à Adis Abeba en 2014, et rapporteur du Groupe de travail sur ''la situation des défenseurs des droits humains dans les situations des conflits armés en Afrique" (Ouganda) . Cette ancienne présidente de l'Organisation marocaine des droits de l'homme (OMDH), a été élue secrétaire générale de la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme (FIDH, dont le siège est basé à Paris), au terme des travaux de son 38e Congrès interne, tenu du 25 au 27 juillet 2013 à Istanbul. Elle a été, entre autres, membre de l'Organisation arabe des droits humains, basée au Caire, membre du groupe du forum euro-méditerranéen des droits de l'homme "Freedom of association" (2009-2011), membre du secrétariat général de l'Organisation Communauté des Démocraties (Chili 2013) et membre de la commission consultative de la "conférence de Copenhague sur le dialogue des civilisations et la protection de la liberté d'expression". Mme Bouayach a reçu plusieurs décorations. Acteur associatif reconnue, Amina Bouayach a été désignée Officier du Wissam Al Arch de troisième classe par SM le Roi Mohammed VI. Cette militante qui défend la liberté et les droits de la femme a été également récompensée pour son effort mené depuis des années et son franc-parler, en recevant la décoration de Chevalier de l'Ordre National de la Légion d'Honneur de la République française, à Rabat, des mains de l'ambassadeur français au Maroc, Charles Fries.