Amina Bouayach, qui était vice-présidente de la FIDH (Fédération internationale des ligues des droits de l'homme) dans l'ancien bureau de la Fédération, a été élue secrétaire générale de la fédération, au terme des travaux de son 38e Congrès interne, tenu du 25 au 27 mai à Istanbul. Outre Amina Bouayach, ont été également élus au secrétariat général de la FIDH, Dan Van Der Donck (Belgique), Debbie Stothard (Birmanie), Paul Nsapu (RDC) et Pierre Esperance (Haïti). En 2006, Amina Bouayach devient la première femme présidente de l'Organisation marocaine des droits de l'Homme (OMDH), et ce à l'issue du sixième congrès national de l'organisation. Le parcours militant d'Amina Bouayach débute en 1977 lorsqu'elle intègre le mouvement des familles des détenus politiques. Elle était, depuis avril 2007, vice-présidente de la Fédération internationale des droits de l'Homme (FIDH). En 2009, Amina Bouayach est réélue au poste de présidente de l'OMDH. Amina Bouayach a également occupé des postes au sein de cabinets ministériels en tant que chargé de presse au cabinet de l'ancien Premier Ministre, Abderrahmane Youssoufi et par la suite en tant que chargée d'étude au ministère de l'Emploi. En 2011, Amina Bouayach a été nommée membre de la Commission consultative de révision de la Constitution. C'est une première pour la FIDH qui a élu un président iranien à sa tête. Il s'agit de Karim Lahidji, avocat de profession. Karim Lahidji, qui a remplacé ainsi la Tunisienne Souhayr Belhassen, désignée présidente d'honneur de la Fédération, était en lice avec le Colombien Luis Guillermo Perez Casas, membre du collectif CCAJAR, pour le poste de président de la FIDH. Créée en 1922, la FIDH vient d'être renforcée par 14 nouveaux adhérents, portant à 178 le nombre total des Ligues membres de cette Fédération. Le 38e Congrès de la FIDH a, par ailleurs, adopté 26 résolutions, concernant notamment le Mali, la Syrie, la Malaisie, Cuba, la Russie et la Turquie. Le Congrès interne de la FIDH a été précédé par un Forum international, tenu les 23 et 24 mai à Istanbul sous le thème principal des «transitions politiques et droits de l'Homme : expériences et défis». Plusieurs sujets ont été approfondis à cette occasion se rapportant notamment à la lutte contre l'impunité, au renforcement de la justice, au soutien aux institutions et ONG, à la place de la religion, au rôle des femmes comme actrices de la transition, aux droits des minorités, aux droits économiques et sociaux et au rôle des entreprises et des institutions financières internationales en période de transition.