Lundi 31 octobre, tôt dans la matinée, environ 220 migrants originaires d'Afrique subsaharienne sont parvenus à franchir la frontière séparant le Maroc du préside occupé de Sebta. Les forces de l'ordre ont tenté de s'opposer à ces arrivées, provoquant de violents heurts. Au moins 35 personnes ont été blessées. Selon la préfecture de Sebta, trois gardes civils ont été blessés et 32 migrants hospitalisés pour des blessures légères. Les immigrants, montrant une attitude hostile et violente, plusieurs d'entre eux armés de bâtons, ont agressé les agents lorsqu'ils tentaient de les empêcher d'entrer », a affirmé la préfecture de Sebta dans un communiqué. Ils ont forcé deux portes d'accès de la double barrière de six mètres de hauteur marquant l'une des deux seules frontières terrestres de l'Union européenne avec l'Afrique, lundi à 6 h 45 locales, selon la préfecture. Sans-papiers pour la plupart, ces migrants ont été transférés dans un centre de séjour temporaire pour étrangers, où les autorités examineront leur cas notamment pour savoir s'ils sont demandeurs d'asile, a précisé un porte-parole de la garde civile. . Des migrants célèbrent la réussite de leur opération d'intrusion à Sebta... Le préside occupé de Sebta est l'une des principales destinations des immigrants d'Afrique qui cherchent à gagner l'Union européenne. La sécurité y a été renforcée grâce aux hautes barrières entourant ces deux villes. Cependant, les migrants qui passent les grillages s'arment de crochets et de chaussures cloutées lors de ces dangereux assauts.