Dubaï est devenue depuis le début des années 90 le paradis des projets les plus fous, et les plus extravagants. Le dernier en date, une tour encore plus haute que Burj Khalifa, le plus haut gratte-ciel du monde qui culmine à 828 mètres dans cet émirat du Golfe. Le coup d'envoi des travaux de construction a été donné Lundi par le souverain de Dubaï, le cheikh Mohamed ben Rached Al-Makhtoum. Dubai Creek Harbor sera alors niché au centre de la cité Etat. «La structure sera la tour la plus haute du monde en 2020», année de l'Exposition universelle qui se tiendra à Dubaï, souligne un communiqué publié à l'occasion. En avril, le géant de l'immobilier Emaar avait annoncé la construction de cette tour en indiquant qu'elle serait plus haute que Burj Khalifa, mais sans préciser sa hauteur exacte. Emaar avait estimé le coût de construction à environ 1 milliard $. Conçue par l'architecte hispano-suisse Santiago Calatrava Valls, la tour sera dotée d'une plateforme d'observation, en plus de 18 à 20 étages qui accueilleront des restaurants et des hôtels, a précisé le président d'Emaar, Mohamad Alabbar .La future tour évoquera par sa structure la forme d'un minaret Dubaï, cité fourmillante et modèle d'urbanisation ultra-contemporaine s'est faite une réputation en construisant des centaines de tours à l'architecture originale et novatrice. Dans la course au bâtiment le plus haut du monde, la firme Kingdom Holding du prince milliardaire saoudien Al-Walid ben Talal a lancé la construction à Jeddah, d'une tour qui doit culminer à plus d'un kilomètre de hauteur.