Lors de ces législatives, des candidatures étaient particulièrement scrutées. Celles de ministres et dirigeants politiques notamment . Ils sont nombreux à avoir convaincu leur électorat. Selon les résultats publiés samedi par les provinces, les préfectures et les préfectures d'arrondissement du Royaume, un total de 13 ministres du gouvernement sortant ont pu remporter des sièges au Parlement. D'autres dirigeants politiques ont également pu raccrocher des sièges à ce scrutin. Ministres : les PJDistes en force Il s'agit des ministres représentant le parti de Justice et de développement (PJD), respectivement le Chef du gouvernement, secrétaire général du parti Abdelilah Benkirane, élu dans la circonscription de Salé-Médina, le ministre de l'Energie, des mines, de l'eau et de l'environnement, Abdelkader Amara, élu dans la circonscription de Salé-Al Jadida, le ministre délégué chargé du Budget, président du conseil de la commune urbaine de Fès, Driss El Azami El Idrissi, élu dans la circonscription de Fès sud et du ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la formation des cadres, Lahcen Daoudi qui a été élu dans la circonscription de Béni Mellal. D'autres ministres du même parti ont remporté ce scrutin, notamment le ministre délégué chargé du Transport Mohamed Najib Boulif (circonscription de Tanger-Assilah), le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi (circonscription Sidi Benour, province d'El Jadida), le ministre de l'Equipement, du transport et de la logistique, Aziz Rebbah (circonscription de Kénitra), et le ministre chargé des relations avec le Parlement, président du conseil de la commune urbaine de Casablanca, Abdelaziz El Omari (circonscription d'Ain Sebâa- Hay Mohammadi). 2m.ma Les principaux hommes politiques à s'être affirmés lors du scrutin du 7 octobre. (Photomontage) Du parti du Rassemblement national des indépendants (RNI), figurent le ministre délégué chargé du Commerce extérieur Mohammed Abbou (circonscription de Taounat-Tissa) et la ministre déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Mbarka Bouaida (circonscription de la province de Guelmim). Deux ministres issus du mouvement populaire (MP) ont également obtenu des sièges à la Chambre des représentants, en l'occurrence le ministre de la jeunesse et des sports Lahcen Sekkouri (circonscription d'Ifrane), et le ministre de la Fonction publique et de la modernisation de l'administration publique, Mohammed Moubdii (circonscription Fkih Bensaleh). Le ministre du Tourisme Lahcen Haddad, qui s'est présenté sous la bannière de l'Istiqlal, a été élu dans la circonscription de Khouribga, après avoir quitté le MP. Des dirigeants à l'épreuve des urnes Parmi les autres dirigeants politiques ayant remporté des sièges au Parlement, figurent également le secrétaire général du PI, Hamid Chabat (circonscription de Fès-nord), le président de la Chambre des représentant et membre du bureau politique du RNI, Rachid Talbi Alami, le vice secrétaire général du PJD Saadeddine El Othmani (circonscription de Mohammedia), le membre du bureau politique du MP, Mohammed Ouzzine (circonscription d'Ifrane), le membre du bureau politique de l'USFP, Habib El Malki, (circonsription de Khouribga) ainsi que le membre du bureau politique du (PAM), Fouad El Omari (circonsription de Tanger-Assilah). Les « hors jeu » En revanche, d'autres personnalités du monde politique ont créé la surprise, en ne remportant aucun des sièges visés. C'est le cas de Karim Ghellab et Yasmina Baddou, de l'Istiqlal ou encore de Nabila Mounib,leader de la gauche. Les portes de la Chambre des Représentants leur resteront fermées.