Ilyas El Omari restera à la tête du PAM, du moins jusqu'au l'organisation d'un prochain conseil national extraordinaire janvier ou février 2018. C'est ce qui a été décidé lors du conseil national du parti du tracteur, tenu à huis clos ce dimanche 22 octobre à Skhirat. La plupart des interventions ont été interrompues lors de la discussion de la démission du Secrétaire général et l'évaluation de son contexte, son impact et ses implications. "En raison des échéances organisationnelles, électorales et politiques jalonnant l'agenda du parti durant la phase actuelle, le conseil national a imposé à M. Ilyas El Omari de continuer d'assumer ses responsabilités à la tête du parti, jusqu'à l'organisation de la prochaine session", indique un communiqué du conseil national. Le Secrétaire Général du Parti authenticité et modernité et président de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima, qui avait annoncé officiellement sa démission le 7 août dernier, conservera ses fonctions au sein du parti. Sa démission sera examinée lors d'une session extraordinaire qui exposera toutes les propositions pratiques élaborées par les membres du secrétariat du conseil national, la présidence du conseil, les membres du bureau politique et un membre de chaque région, ajoute le communiqué. "Des divergences ont été enregistrées au niveau des estimations et des positions, concernant cette démission, que ce soit sur le plan juridique, organisationnel ou politique ou encore dans le cadre de son contexte national et son timing", précise le communiqué. A cet effet et au moment où il a pris la parole de nouveau, M. El Omari a assuré que les interventions de l'ensemble des participants confirment que le parti aura un "avenir prometteur sur la scène politique, eu égard à la diversité de ses composantes et ses sensibilités". Mais cette décision ne semble pas plaire à tout le monde. Sur sa page officielle facebook, Ali Belhaj, l'ancien secrétaire général adjoint du PAM et l'un des fondateurs du parti, a affirmé être déçu de l'issue de ce conseil allant même jusqu'à évoquer un « hold up ». « Très triste pour ce qui se passe au pam. (…) Comment qualifier cela? Pathétique, comique si ce n'était tragique.. », a-t-il écrit. Ali Belhaj