Lors de son dernier passage à l'émission satirique américaine le Daily Show, French Montana n'a pas manqué de rappeler ses origines et revenir sur son enfance au Maroc. Karim Kharbouch alias French Montana a immigré aux Etats-Unis avec sa famille à l'âge de 13 ans. Très jeune à l'époque, il ne parlait même anglais et ne pensait jamais qu'il allait devenir un rappeur aussi connu. « Je ne parlais même pas anglais quand je suis venu aux Etats-Unis, j'aimais juste la musique et l'élan que je ressentais quand j'en écoutais », a-t-il confié à Trevor Noah, humoriste et présentateur de l'émission, tout en rappelant que « la musique est un langage universel ». En évoquant ses souvenirs, le rappeur affirme qu'il écoutait le rai et le chaabi marocain plutôt que le rap. « J'écoutais Cheb Hasni et de la musique marocaine », a-t-il précisé. D'ailleurs, à chaque fois qu'il se rend au Maroc, le rappeur ne manque pas d'assister à une soirée chaabi pour « se ressourcer ». The Daily Show with Trevor Noah Interrogé le vidéo clip de son titre « Unforgettable » qui se hisse en tête des charts américains, le rappeur affirme avoir fait trente heures de trajet pour réaliser le clip. « J'étais censé tourner ce clip à Hawaï, mais après avoir vu une vidéo de ces enfants ougandais en train de danser, je me suis dis que personne d'autre ne danse comme ça. J'ai ensuite appris qu'ils n'avaient pas de télé donc tous leurs mouvements sont originaux », a-t-il expliqué. En plus de la réalisation du clip, French Montana a profité de son voyage en Ouganda pour collaborer avec l'association Mama Hope qui lutte contre la pauvreté en Afrique et vise à améliorer le système de santé. Le rappeur a même lancé une page destinée à collecter des fonds pour le Suubi Health Center, un centre hospitalier dans la région de Budondo auquel il avait fait un don de 100 000 dollars. « Au lieu de dépenser de l'argent en boîtes de nuit, ce sera désormais à qui a le plus donné pour construire un centre de santé en Afrique », a-t-il conclut.