Après la propagation du nouveau variant Omicron sur la planète, le débat autour de la vaccination obligatoire est relancé en Europe. La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a estimé que l'UE devrait avoir dès maintenant une "discussion" sur la vaccination obligatoire. Il faudra "environ 100 jours" à la communauté scientifique pour adapter la réponse vaccinale à ce nouveau variant, a précisé Ursula von der Leyen, soulignant qu'entre temps, l'actualisation de la vaccination reste de mise.
En Allemagne, le futur chancelier Olaf Scholtz a appelé l'assemblée parlementaire à se prononcer d'ici la fin de l'année sur une loi relative à l'obligation de la vaccination sur fond de propagation de ces nouveaux variants, au moment où cette mesure est déjà soutenue par l'Union chrétienne-démocrate d'Allemagne et aussi les Verts. De son côté, l'Autriche semble emprunter la voie de la vaccination obligatoire, à partir de février 2022, les personnes majeures doivent obligatoirement être vaccinées. Toutefois, la France n'a pas opté pour cette option, a souligné le ministre français de la Santé, Olivier Véran, lors d'un point de presse. "Le monde s'est engagé dans une course contre la montre pour endiguer à temps ce nouveau variant qui menace la situation pandémique mondiale", a souligné la présidente de la Commission européenne. Concernant la vaccination des enfants, la cheffe de l'exécutif européen a annoncé que la version du vaccin anti-Covid de BioNTech/Pfizer pour cette catégorie allait s'accélérer et qu'elle serait "disponible à partir du 13 décembre" dans l'UE. Le patron de l'entreprise pharmaceutique américaine Moderna avait souligné que les vaccins existants contre la Covid-19 seraient moins efficaces contre le variant Omicron.
* Nouveaux variants: Quelle est l'importance du séquençage génomique ? Réponse d'un spécialiste