La 10ème édition du Festival maghrébin du film d'Oujda, tenue sous un format hybride (présentiel et distanciel), s'est ouverte vendredi dans la soirée avec pour thème «Le cinéma, locomotive de rêve». Organisé sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI par l'Association Ciné-Maghreb, cet évènement connait la participation en compétition officielle de 6 longs métrages et de 12 courts métrages du Maroc et de l'étranger. Pour les longs métrages, il s'agit de «Papicha» de Mounia Meddour (Algérie), «Compatible» de Patrick Attali et Thibaut Miche (France), «Avec toi je vis» de Mehdi Barsaoui (Tunisie), «La Fuite» de Ghazi Zaghbani (Tunisie), «Hala Madrid» d'Abdelilah El Jaouhary (Maroc) et «Semblables» de Habib Mestiri (Tunisie). Du côté des courts métrages, l'on retrouve «The Dust» de Tarik Rasmi (Maroc), «Grand Gaillard» de Hicham et Samir Harrag (Maroc), «A la rencontre de l'âme» de Kaoutar Benjelloun Harzimi (Maroc), «Vu» de Marouane Kamal (Maroc), «La robe d'Aicha» de Mohamed Saied (Tunisie), «Terreur» de Nawfel Saheb-Ettaba (Tunisie), «La ficelle» d'Ali Charef (Maroc), «Poussières d'étoiles» de Mirvet Kammoun (Tunisie), «Pastitsio» de Mai Mustafa Ekhou (Mauritanie), «Ames nues» de Houssem Ali Echi (Tunisie), «Taher» de Nagi Sidi (Mauritanie) et «Printemps reporté» de Walid Bouchebbah (Algérie). Intervenant lors de la cérémonie d'ouverture, tenue en distanciel via les réseaux sociaux et la plateforme web du festival, le président de l'Association Ciné-Maghreb et du festival, Khalid Sli, a souligné qu'il s'agit de la deuxième édition de suite qui adopte un format à distance, en raison du contexte de la pandémie de la Covid-19, notant que ce festival a ainsi joué son rôle dans la promotion du cinéma malgré les circonstances difficiles. Le Festival maghrébin du film d'Oujda demeure, malgré ces changements forcés, fidèle à son identité, avec le souci de promouvoir des films maghrébins et africains de cinéastes talentueux, tout en organisant des activités parallèles ayant pour objectifs de contribuer au rayonnement du cinéma maghrébin et d'encourager une expression cinématographique qui reflète le monde actuel. Le jury de cette édition est présidé par le réalisateur burkinabé Dani Kouyaté et compte pour membres la réalisatrice mauritanienne Lalla Kaber, le critique de cinéma marocain Khalil Damoun, la journaliste tunisienne Shiraz Ben Mrad, le réalisateur et scénariste algérien Karim Tridia et le réalisateur libyen Mohamed Al Mismari. Le programme de cette édition prévoit la tenue d'ateliers techniques et artistiques en présentiel, qui seront également retransmis via les plateformes et réseaux sociaux, en plus d'un webinaire sous le thème «Le cinéma, un médium de coexistence et de rapprochement entre les peuples», animé par des professeurs universitaires et cinéastes spécialisés en la matière.