Tout au long des Jeux Olympiques de Rio cet été, 2m.ma vous fait découvrir chaque jour une histoire, une anecdote ou une performance mémorable qui a marqué l'histoire des JO. Melbourne, 1956 Le 4 novembre 1956, les chars russes faisaient leur entrée à Budapest pour réprimer l'insurrection hongroise. La révolte est rapidement écrasée, des milliers d'Hongrois sont emprisonnés, des centaines exécutés. Quelques semaines plus tard, le 22 novembre, les jeux olympiques démarrent à Melbourne et la demi-finale de water-polo oppose la Hongrie à... l'URSS. Dès le début du match, coups de poings et coups de pieds sont échangés. Les joueurs hongrois multiplient les provocations en russe, mais réussissent, néanmoins, à mener 4-0. Une minute avant la fin du match, le joueur soviétique Valentin Prokopov assène un coup de tête au Hongrois Ervin Zádor, qui saigne profusément dans la piscine olympique. Les équipes en viennent aux mains et plusieurs joueurs sont blessés. Au milieu de la confusion générale, un grand nombre de spectateurs envahit les abords de la piscine, insultant et crachant sur les joueurs russes. La police australienne est, alors, obligée d'intervenir pour éviter des émeutes. La Hongrie sera, finalement, déclarée vainqueur et remportera la médaille d'or après avoir battu la Yougoslavie en finale. L'URSS se contentera de la médaille de bronze.
Le bain de sang de Melbourne est le surnom donné à ces JO de 1956 En 2006, en commémoration du 50ème anniversaire de la révolution hongroise avortée, le film documentaire « Freedom furry » relate l'histoire du match. Il est réalisé par Colin Keith Gray et narré par le nageur américain Mark Spitz. Quentin Tarantino le décrira comme la « plus belle histoire jamais racontée ».
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