La rumeur vient de se confirmer. L'envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara, Christopher Ross vient de présenter sa démission, au terme d'un mandat de 8 ans jugé mitigé. Il n'a "pas pu ramener les parties autour de la table des négociations", a déclaré le responsable des Affaires politiques de l'ONU, Jeffrey Feltman. L'émissaire de l'ONU pour le Sahara, Christopher Ross, a présenté sa démission après huit ans passés à tenter de régler le conflit, a annoncé lundi un haut responsable des Nations unies. "Il n'a pas pu ramener les parties autour de la table des négociations", a déclaré le responsable des Affaires politiques de l'ONU, Jeffrey Feltman, lors d'un point de presse. "Il a offert sa démission au secrétaire général pour qu'il en décide quand cela lui conviendra". Présentée la semaine dernière, cette démission souligne l'échec des Nations unies à faire avancer ce conflit vers un dénouement. Le nouveau secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, qui a succédé à Ban Ki-moon le 1er janvier dernier, envisage une série de nouvelles nominations d'émissaires représentant les Nations unies dans le monde. Ancien ambassadeur des Etats-Unis à Alger et Damas, Christopher Ross a souvent fait preuve de partialité en faveur du Front Polisario et de ses soutiens, l'Algérie en l'occurrence. En 2012, Rabat avait retiré sa confiance à Christopher Ross. Dans un rapport présenté au secrétaire général de l'Onu en exercice, Ban Ki Moon, le Maroc avait relevé la stagnation du processus de négociations qui s'avère sans horizon et énuméré les dépassements de Ross. Dans son rapport, le Royaume avait pointé du doigt « le comportement non équilibré et partial du responsable onusien. »