Le Parlement panafricain (PAP) a ouvert, lundi 24 mai à Johannesburg, les travaux de la quatrième session ordinaire de sa cinquième législature, en présence de délégations parlementaires des pays africains, dont celle du Maroc. La délégation marocaine est composée de Mme Meryem Ouhssata, du Parti authenticité et modernité (PAM), M. Noureddine Karbal du Parti justice et développement (PJD) et M. M'Hamed Zakrani de l'Union constitutionnelle (UC). La cérémonie officielle du début des travaux s'est tenue en présence de Fortune Charumbira, président par intérim du PAP, et de plusieurs ambassadeurs. S'exprimant à cette occasion, M. Charumbira a déclaré que cette session est spéciale car elle se tient dans un contexte particulier et doit inaugurer un nouveau leadership africain. L'élection du nouveau Bureau du PAP doit favoriser la bonne gouvernance et positionner le Parlement comme une institution panafricaine efficace, citoyenne, transparente et responsable qui a à cœur les préoccupations et les aspirations des Africains, a-t-il dit. Au début des travaux, 120 nouveaux délégués de différents pays ont ainsi été assermentés en tant que membres du PAP, après des élections dans un certain nombre d'Etats africains et la rotation au sein des délégations. Les travaux de cette 4ème session du PAP, qui se tient sous le thème «Année des arts, de la culture et du patrimoine: leviers pour construire l'Afrique que nous voulons», connaîtront leur point d'orgue jeudi prochain avec l'élection du Président du Parlement panafricain et des membres du nouveau Bureau qui prendra le relais de la cinquième législature. A l'ordre du jour de cette nouvelle session ordinaire figurent également l'examen et l'adoption de plusieurs rapports des Comités permanents. Le rapport d'activité du PAP ainsi que les discussions sur le budget et les modifications du règlement intérieur de l'institution occuperont également une place centrale. Le Parlement panafricain, qui est l'un des organes de l'Union africaine, est composé de cinq membres par Etat-membre ayant ratifié le protocole qui l'établit, dont au moins une femme par Etat membre et doit refléter la diversité des opinions politiques représentées dans leur propre parlement national. Le PAP, qui ne s'était pas réuni depuis octobre 2019 en raison de la pandémie du Covid-19, tient au moins deux sessions ordinaires pendant une période de douze mois.