Après que le tourisme ait été touché de plein fouets, le président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, a manifesté son soutien à la mise en place d'un carnet de vaccination européen contre le COVID-19 qui permettra "de retrouver la normalité et relancer le secteur touristique sans augmenter le risque sanitaire". Lors d'une conférence de presse tenue vendredi après le Conseil européen extraordinaire, le chef de l'exécutif espagnol a souligné qu'au cours de la réunion, un accord a été conclu "enfin" sur "le minimum de données communes à usage médical". Dans ce sens, Pedro Sánchez a salué l'ouverture d'un "débat d'urgence" sur ces certificats de vaccination, qui sont "aussi importants pour des pays aussi dépendants du tourisme que l'Espagne". "L'objectif serait de retrouver la normalité et relancer le secteur touristique sans augmenter le risque sanitaire", a-t-il déclaré. Et d'insister que, "pour avoir un effet", il faut un "accord européen", et non des "solutions bilatérales" entre pays. "Il est nécessaire d'étendre cet accord en Europe", a-t-il insisté. Il a donc demandé qu'un débat sur ses "futures utilisations" soit "encouragé dès que possible". Lors du Conseil européen, Pedro Sánchez a exprimé la "volonté sans équivoque" de renforcer la capacité de production de vaccins en Europe" et d'accélérer le processus de vaccination sur tout le "vieux continent". "Cela nous permettra à l'avenir d'avoir une plus grande autonomie et sécurité dans la fourniture de vaccins en Europe", a-t-il dit. A noter que la France s'est montrée "réticente" à cet égard, estimant que mette en place un passeport vaccinal qui permettra d'identifier et de suivre les personnes vaccinées, est " prématurée ". * Passeport vaccinal européen : une question prématurée, selon la France