Dans un récent rapport relayé par le quotidien arabophone Akhbar Al Yaoum dans son édition du Lundi 13 Février, l'Institut Royal Espagnol des études internationales et stratégiques met en garde contre la formation d'un nouveau foyer d'embrigadement et de recrutement pour Daech au niveau des villes de Sebta et Barcelone. A en croire l'institution espagnole, Daech cible plutôt les jeunes et adolescents marocains résidents à Sebta en tant que nouveaux profils de candidats au Jihad. Le recrutement peut se passer en ligne (Online) comme dans les lieux publics (offline). Les lieux de culte, les centres islamiques et les établissements pénitentiaires sont souvent des nids ou des recrus d'un très jeune âge sont endoctrinés et entraînés pour commettre des actes terroristes dans les zones de conflits à savoir La Lybie, l'Irak et la Syrie, fait savoir la publication. Le mode de recrutement le plus répandu reste le Offline. Les combattants de l'EI approchent généralement de leurs proches ou amis pour les inciter à l'extrémisme. Les endoctrinés sont pour la plus part mariés et parents d'enfants, souvent d'un faible niveau d'instruction faible, ne dépassant pas le collège, chômeurs et sans antécédents judiciaires. Le rapport révèle en outre que la majorités des recrues ont une connaissance très basique de la Charia. Par ailleurs, les chercheurs de l'Institut Espagnol font remarquer que la majorité des individus interpellés dans le pays entre 2013 et 2016 pour appartenance à Daech procèdent généralement via des groupements et non à titre individuel. Six ou sept individus arrêtés pendant cette période, ont déjà combattu en Syrie, s'apprêtaient à s'y rendre ou avaient l'intention de le faire, ajoute le document. Pour finir, Akhbar Al Yaoum note que selon un autre rapport de la dite institution publié l'année dernière, 41,1% des jihadistes arrêtés en Espagne sont des Marocains, alors que 45% sont de nationalité espagnole. Cependant, 39% de ces derniers sont d'origine marocaine, nés en majorité dans le nord du Maroc.