Le Maroc prend part à la 1ère édition du Salon international du livre hispano-arabe. Cet événement, qui a ouvert ses portes du 27 au 29 janvier à Cordoue en Espagne, a vu la participation exceptionnelle de plusieurs intellectuels, chercheurs et politologues marocains. S'inscrivant dans le cadre l'initiative du Cercle interculturel hispano-arabe (CIHAR), cette forte participation est le symbole du vif intérêt que portent les écrivains marocains à l'échange culturel avec l'Espagne. Farid Aoulouhaj, consul général du Maroc à Séville, a relevé dans ce sens l'influence de la langue espagnole dans le monde étudiant marocain. "En plus de sa présence historique dans certaines régions du Maroc, l'espagnol figure parmi les langues enseignées dans les établissements publics et privés, avec notamment 16 départements espagnols dans les universités" a précisé M. Aoulouhaj. Ce salon, qui a pris ses quartiers au Palais de la Merced, siège du conseil provincial de Cordoue, a été marqué par la présence de l'Université Abdelmalek Essaâdi, l'Association Tétouan Asmir, le Centre d'études hispano-marocain de Malaga, la Fondation des Trois Cultures de la Méditerranée et l'Association Azarquiel des universitaires marocains de Séville. Ont été traités en marge de l'événement plusieurs thèmes ayant trait notamment à l'interculturalité hispano-arabe, ainsi que des projections et une exposition des œuvres picturales de l'artiste Carmen Lopez. Cette manifestation, qui se veut être une jonction entre les cultures arabe et espagnole, consoliderait selon Farid Aoulouhaj les relations culturelles entre le Maroc et l'Espagne, en particulier la région de l'Andalousie. Il a aussi mis l'accent sur l'importance de la ville de Cordoue à travers l'histoire en tant que symbole d'interculturalité, de coexistence et de connaissance mutuelle.