Une onzième personne, issue de l'entourage de l'assaillant, a été interpellée et placée en garde à vue dimanche matin dans le cadre de l'enquête sur la décapitation d'un professeur d'histoire près d'un collège de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), en région parisienne, rapportent les médias locaux citant des sources judiciaires. La victime est un professeur de collège qui avait montré il y a une semaine à ses élèves, pendant l'un de ses cours, des caricatures blasphématoires de l'Islam, suscitant une vive émotion au sein de l'établissement qui s'était répercutée y compris dans la commune. Après ce cours d'histoire, il avait fait l'objet de menaces. L'identité de l'assaillant, sur lequel avait été trouvée une pièce d'identité, a par ailleurs été confirmée par les enquêteurs, selon les médias qui citent une source judiciaire. Il s'agit d'un jeune Russe tchétchène de 18 ans né à Moscou, connu pour des antécédents de droit commun, mais qui disposait d'un casier vierge, et n'était pas connu pour radicalisation. Le parquet national antiterroriste (PNAT) s'est aussitôt saisi de l'enquête, ouverte pour "assassinat en relation avec une entreprise terroriste" et "association de malfaiteurs terroriste criminelle". Quatre personnes dans l'entourage de l'auteur présumé de cette attaque qui a été abattu par la police, ont été placées en garde à vue dans la nuit de vendredi à samedi. Samedi matin, six autres personnes ont été interpellées. parmi les personnes interpellées placées en garde à vue figurent les parents, un grand-parent et le petit frère de l'assaillant qui ont été interpellés à Evreux (Eure). Un parent d'élève qui avait posté une vidéo sur Facebook, appelant notamment à l'éviction de l'enseignant fait également partie des gardés à vue. Les autres sont des membres de l'entourage non familial de l'auteur présumé de l'attaque. Pour rappel, vendredi vers 17H00 HL , Abdouallakh A. a décapité Samuel Paty, un professeur d'histoire-géographie, à proximité du collège où il enseignait dans un quartier de Conflans-Sainte-Honorine dans le département des Yvelines au nord de la France, avant d'être tué de neuf balles par des policiers à 200 mètres de là. Ce professeur avait récemment montré des caricatures de Charlie Hebdo à ses élèves de 4e dans le cadre d'un cours sur la liberté d'expression.