Le Niger, qui siège actuellement en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité, a entamé, mardi, la présidence tournante de cette instance exécutive des Nations-Unies pour la première fois depuis près de 40 ans. "La dernière fois que le Niger avait présidé le Conseil de sécurité remonte à 1981", a rappelé l'ambassadeur nigérien à l'ONU, Abdou Abarry, lors d'une conférence de presse virtuelle pour présenter le programme de travail du Conseil durant le mois de septembre. "C'est une absence de 40 ans, mais nous sommes heureux et honorés" d'assurer de nouveau la présidence du Conseil de sécurité, a ajouté M. Abarry, qui a souligné que "la règle" de son pays au cours de cette présidence sera "la recherche du consensus et de l'équilibre". D'ailleurs, la diplomatie n'est autre que "l'art de chercher des solutions", a-t-il estimé, affirmant que quelle que soit la question soumise au Conseil de sécurité sous la présidence nigérienne, elle sera "traitée dans l'intérêt général de l'ensemble des membres du Conseil". Evoquant l'agenda du Conseil de sécurité durant le mois en cours, l'ambassadeur a fait savoir qu'une réunion de haut niveau sera organisée le 24 septembre à l'initiative du Niger sur la question de la gouvernance mondiale post Covid-19". Ce débat sera marqué par la participation du président du Niger, Mahamadou Issoufou, ainsi que de plusieurs autres chefs d'Etat, ainsi que du Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, et du président de la Commission de l'Union africaine, Moussa Faki Mahamat. Le Niger organisera également un autre débat sur la question des enfants dans les conflits armés, notamment la problématique des attaques contre les écoles qui constituent une violation grave des droits universels des enfants.