Le taux d'avancement des travaux est de 69% au barrage Tiddas, un ouvrage qui permettra le renforcement de l'eau potable du bassin hydraulique du Bouregreg et de la Chaouia, apprend-on auprès du ministère de l'Equipement, du transport, de la logistique et de l'eau. Selon un communiqué publié à l'occasion de la visite, mercredi, du ministre de l'Equipement, du transport, de la logistique et de l'eau, Abdelkader Amara, au barrage Sidi Mohammed Ben Abdellah, dans les environs de Rabat, le taux d'avancement des travaux au barrage Tiddas est de 69% et la mise en eau de cet ouvrage hydraulique, dont la retenue dépasse les 500 millions m3, est prévue pour 2021, ce qui permettra le renforcement de l'eau potable du bassin hydraulique. Au cours de cette visite, des explications techniques ont été présentées au ministre sur le barrage Sidi Mohammed Ben Abdellah, ainsi que sur le bassin hydraulique du Bouregreg et de la Chaouia, qui comprend 6 grands barrages et qui a bénéficié de projets d'envergure sur le plan hydraulique, notamment le barrage Tiddas, actuellement en cours de réalisation. En ce qui concerne la mobilisation des ressources en eau non conventionnelles, le bassin a bénéficié d'un projet important de réutilisation des eaux usées pour l'irrigation des espaces verts de la « ville lumière de Rabat » et qui est actuellement en cours de réalisation. Cette visite s'inscrit dans le cadre d'une série de visites des différents barrages du Royaume, dont plus de 145 grands barrages, permettant de sécuriser l'approvisionnement en eau d'irrigation et en eau potable, a indiqué Amara dans une déclaration à la presse. Il s'agit de l'un des plus grands barrages au Maroc avec environ 1 milliard m3 de retenue, qui assure l'alimentation en eau potable de plus de 8 millions d'habitant, a-t-il précisé. Edifié en 1974 pour mobiliser les eaux des bassins versants des oueds Bouregreg, Grou et Korifla, le barrage Sidi Mohamed Ben Abdellah est exclusivement réservé à la production d'eau potable et industrielle pour les zones de Rabat, Casablanca et Kénitra. Sa capacité était de 446 millions m3, avant de passer à près d'un milliard m3 après les travaux de surélévation en 2008. Sa retenue est actuellement à hauteur de 630 millions m3.