Le Secrétaire général des Nations-Unies, Antonio Guterres, a demandé à ce que les griefs des manifestants soit écoutés et appelé les autorités à faire preuve de retenue face aux manifestations qui se poursuivent depuis la semaine dernière dans plusieurs grandes villes des Etats-Unis, suite à la mort de George Floyd. "J'ai le cœur brisé de voir la violence dans les rues de notre pays hôte (les Etats-Unis) et de notre ville hôte, New York", a déclaré M. Guterres dans un message sur Twitter. "Les griefs doivent être entendus, mais doivent être exprimés pacifiquement, et les autorités doivent faire preuve de retenue dans leur réaction aux manifestations", a plaidé le chef de l'ONU. I am heartbroken to see violence on the streets in our host country and our host city of New York. Grievances must be heard, but should be expressed peacefully - and authorities must show restraint in responding to demonstrations. pic.twitter.com/1i3w7OtCEq — António Guterres (@antonioguterres) June 2, 2020 Antonio Guterres a rappelé que "dans chaque société, la diversité est une richesse, et jamais une menace", soulignant que le racisme est "une horreur que nous devons tous rejeter". Les manifestations que connaissent les Etats-Unis, y compris la ville de New York, ont été déclenchées par une vidéo capturant les derniers moments de la vie de George Floyd, un Afro-américain tué lors de son interpellation musclée par des policiers blancs à Minneapolis, dans le Midwest américain. La vidéo montre un des policiers s'agenouiller sur son coup durant plusieurs minutes, alors que M. Floyd était menotté et maitrisé sur le sol par deux autres policiers. L'enregistrement diffusé par les chaines de télévision et sur les médias sociaux montre également qu'avant de perdre connaissance et succomber, George Floyd répétait aux policiers qu'il ne pouvait plus respirer. Une phrase reprise en refrain par les milliers de manifestants descendus dans les rues à travers tout le pays pour décrier la violence policière et le racisme dans un pays toujours hanté par son passé de discriminations et de violences raciales.