La Délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) a démenti, vendredi 28 février, les déclarations et allégations d'un proche du détenu (N.Z), incarcéré à la prison locale de Ras El-Ma à Fès dans le cadre des événements d'Al Hoceima, au sujet d'une grève de la faim. Dans une mise au point, la DGAPR explique qu' « habituellement, elle s'abstient de répondre à des élucubrations émanant d'un individu qui ne pèse plus ses mots et qui n'hésite pas à donner des déclarations irresponsables ». La DGAPR note que cette personne non seulement continue « de circuler des faussetés et des mensonges sur l'Etat de manière générale, et plus particulièrement sur la DGAPR, mais s'emploie à trouver support auprès de parties étrangères à son pays ». La Délégation, qui souligne que les propos de cet individu, publiés sur les réseaux sociaux, « sont dénués de tout fondement », affirme que « la grève de la faim de son proche incarcéré à la prison locale de Ras El-Ma à Fès, n'a pas dépassé trois jours, et non pas neuf jours comme il le prétend ». La même source fait savoir, en outre, que « la DGAPR n'a pas été notifiée par un document écrit et signé du détenu concernant son entrée en grève de la faim, et ce contrairement aux procédures en vigueur ». Et de poursuivre que le proche du détenu a « délibérément diffusé des mensonges au sujet de deux établissements où sont incarcérés des détenus dans le cadre des mêmes événements, en avançant qu'ils observent une grève de la faim en signe de solidarité avec son proche », affirmant qu' « aucun de ces détenus n'est entré en grève de la faim. Ceci, conclut la DGAPR, dénote son intention d'induire en erreur les familles des autres détenus, et de les exploiter dans des agendas qui n'ont aucun lien avec les conditions d'incarcération de ces détenus ».