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Marché interbancaire
Publié dans Finances news le 28 - 04 - 2005

Les interventions de BAM ne viennent toujours pas à bout du statu quo qui tend à devenir de plus en plus structurel.
Lesdites interventions ont contribué à la poursuite de la baisse des taux d’intérêt. Ce mouvement ne s’est généralement pas répercuté sur les taux d’intérêt débiteurs appliqués par les banques aux entreprises, notamment les PME/PMI.
Bien que les autorités monétaires se soient évertuées à adopter leur dispositif, le marché monétaire interbancaire se caractérise toujours par la persistance de la surliquidité. Et même si l’on est assez prompt à mettre le paquet pour éponger les liquidités excédentaires, le phénomène, qui tend à devenir de plus en plus structurel, semble avoir de beaux jours devant lui. Il faut dire que, du fait des recettes substantielles du tourisme et des transferts des Marocains résidant à l’étranger et des flux d’investissements étrangers relativement consistants, notamment au titre de la privatisation de Maroc Telecom, l’accumulation des réserves est à l’origine de ce niveau de liquidité excédentaire qui caractérise l’économie nationale depuis 1999.
A ce niveau, et soit dit en passant, il faut signaler que l’augmentation des crédits n’impacte la situation de liquidités bancaires que dans la mesure où elle entraîne un développement des importations dont le règlement exerce un effet restrictif sur la trésorerie des établissements de crédit.
Ni les opérations de swap ou encore moins celles dites de reprises sur appels d'offres à taux variables n’ont pu, un tant soit peu, venir à bout de cette insoutenable aisance des trésoreries bancaires. Au demeurant, c’est cette persistance de ce statu quo qui accule toujours l’institution d’émission à rééditer ses fameuses interventions; lesquelles deviennent, d’ores et déjà, monnaie courante.
Aussi, et en raison de la persistance des liquidités excédentaires, au cours de la semaine du 7 au 13 avril 2005, Bank Al-Maghrib (BAM) a-t-elle retiré du marché, par le biais des opérations de reprises de liquidités et de la facilité de dépôt, un montant global de 3,7 milliards de DH au lieu de 3,3 Mds de DH une semaine plus tôt. Pour ce qui est du volume moyen des échanges quotidiens sur le marché interbancaire, il a augmenté de 657 million de DH pour atteindre 2,3 Mds de DH, tandis que le taux d’intérêt moyen pratiqué sur ce compartiment est resté inchangé à 2,30%.
Lors de l’appel d’offres du 13 avril denier, ayant pour dates de valeur et d’échéance respectivement le 14 et le 21 avril 2005, BAM avait retenu 500 MDH au titre des opérations de reprises de liquidité à 7 jours, sur un montant global offert de 8,1 Mds de DH, et ce au taux moyen pondéré de 2,50%.
Afin de prévenir l’effet de ces liquidités excédentaires sur l’inflation, BAM a adopté un dispositif qui, entré en vigueur en janvier 2004, s’articule autour des instruments de reprise de liquidités hebdomadaires à 7 jours à taux variables et de la facilité de dépôt à 24 heures au taux de 2,25%, qui constitue ainsi un plancher pour les taux d’intérêt interbancaire. Ces interventions de stérilisation, ainsi que la rémunération des avoirs du Fonds Hassan II pour le développement économique et social, ont eu un coût élevé pour la Banque centrale, d’environ 700 MDH en 2004.
Ces interventions ont contribué à la poursuite de la baisse de l’ensemble des taux d’intérêt. En effet, le taux moyen pondéré observé sur le marché monétaire a baissé d’environ 80 points de base pour s’établir à 2,40% en 2004. Dans ce contexte, les taux obligataires ont également diminué.
Reste que ce mouvement , et aussi paradoxal que cela puisse paraître, ne s’est généralement pas répercuté sur les taux d’intérêt débiteurs appliqués par les banques aux entreprises, notamment les PME/PMI. Au cours du 4ème trimestre 2004, les taux d’intérêt débiteurs minimum et maximum appliqués par les banques aussi bien pour les crédits à l’exportation que pour les crédits à court, moyen et long termes sont restés inchangés par rapport au trimestre précédent. Ainsi, et au mois de février dernier, le taux moyen pondéré de rémunération des dépôts à 12 mois est resté inchangé à 3,50%, tandis que celui des dépôts à 6 mois a accusé une baisse de 4 points de base revenant à 3,12%.
Le coût moyen du crédit bancaire est revenu au cours du second semestre 2004 à 7,83% et celui des concours accordés par les sociétés de financement à 12,10%. Au total, le taux moyen pondéré des concours des établissements de crédit s’est établi à 8,38%. Indexé sur ce dernier, le taux maximum des intérêts conventionnels des établissements de crédit a été fixé à 13,41% pour la période allant du 1er avril au 30 septembre 2005, en décrue de 16 points de base par
rapport au semestre précédent.
Il est vrai qu’en dépit de ce contexte, la politique monétaire a contribué à maintenir le taux d’inflation à un niveau inférieur à la limite de 2% prise en compte en début d’année pour la fixation de la norme monétaire. Mais rien ne laisse présager que les prix seraient relativement enclins à être maîtrisés.
Voilà pourquoi, du côté de BAM, on compte bien poursuivre les efforts requis pour une conduite appropriée de la politique monétaire, en procédant à une adaptation technique du cadre de la politique monétaire, visant principalement à simplifier et harmoniser les procédures d’intervention de la banque centrale sur le marché monétaire.
But clairement visé : créer un corridor autour du taux directeur, en donnant la primauté aux appels d’offres à 7 jours, principal canal d’injection ou de retrait des liquidités.


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