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Entretien : «Certaines compagnies d’assurance africaines manquent de règles de bonne gouvernance…»
Publié dans Finances news le 04 - 03 - 2010

* La SCR organise en collaboration avec l’OAA le Forum de la réassurance africaine, du 03 au 06 octobre 2010.
* Le déplacement du Forum de Tunis à Casablanca a été fait à la demande de membres de l’OAA.
* La pénétration de l’assurance est faible en Afrique, à l’exception d’un ou de deux pays.
* Point de vue de Ahmed Zinoun, Administrateur délégué de la SCR.
- Finances News Hebdo : Le Forum africain de la réassurance africaine se tient alternativement dans deux villes, l’une au Sud du Sahara, Nairobi au Kenya, et l’autre au Nord du Sahara à Tunis. Comment se fait-il qu’il va s’est tenu pour la première fois à Casablanca ?
- Ahmed Zinoun : Comme vous le savez, le Forum de la réassurance africaine relève de l’Organisation des Assurances Africaines (OAA), organisation continentale qui regroupe 285 compagnies d’assurance et de réassurance en Afrique, avec un statut d’observateur pour la CNUCED et d’autres acteurs notamment européens.
Le déplacement du Forum de Tunis à Casablanca a été fait à la demande de membres de l’OAA lors de son Assemblée Générale qui s’est tenue au Kenya l’année dernière. A ce sujet le réassureur national, la SCR, essaie de contribuer modestement, je le souligne, à la réalisation de la vision des pouvoirs publics de faire de Casablanca un «Hub» des services financiers à destination des pays africains et de la région MENA. La renommée dont jouit la SCR en tant que «Réassureur Régional de Référence» en Afrique et en Asie, fait qu’elle est écoutée par les professionnels de l’assurance.
- F. N. H. : Aujourd’hui, le Forum de la réassurance est à sa 16ème édition. Quelle est son utilité ?
- A. Z. : La 16ème édition du Forum qui est placée sous le Haut Patronage de Sa Majesté, est organisée par la SCR avec le concours de la DAPS et de la FMSAR. Bien entendu, nous l’organisons également en étroite collaboration avec l’OAA.
Comme son nom l’indique, cette manifestation est l’occasion pour les compagnies d’assurance et de réassurance de se rencontrer pour échanger les affaires, régler les différends, discuter des questions en suspens face à face et parler de leur savoir-faire, pour les compagnies dont l’expertise technique et les «best- practis» sont avérés.
Habituellement, des conférences-débats se tiennent en parallèle des réunions individuelles. Cette année le thème choisi est : «Solvabilité et gouvernance des compagnies d’assurances et de réassurance et des caisses de retraite».
- F. N. H. : La crise internationale a mis à rude épreuve un certain nombre d’établissements financiers dont de très grandes sociétés d’assurance. Qu’en est-il des compagnies africaines ?
- A. Z. : Vous savez, la pénétration de l’assurance est faible en Afrique, à l’exception d’un ou de deux pays ; il en est de même des services financiers qui sont peu développés. Aussi la crise financière n’a pas eu d’impact direct ; mais la crise économique qui s’est propagée par la suite a des effets négatifs qui risquent de ne pas se dissiper de sitôt. Certaines compagnies d’assurance africaines manquent de règles de bonne gouvernance, de contrôle, de reporting et ont des dispositifs prudentiels qui datent. Le thème qui sera traité vise à suppléer ces insuffisances. Il sera animé par des experts marocains et étrangers, de renommée internationale. Les compagnies qui souhaitent adopter les «best-practis» vont profiter des expériences de compagnies qui sont en avance dans ce domaine particulier.
- F. N. H. : Le dispositif du contrôle interne se veut désormais une obligation pour le secteur des assurances. D’après vous, est ce que les compagnies africaines ont aujourd’hui la capacité de mettre en place une cellule dédiée au contrôle interne avec tous les investissements lourds que cela nécessite ?
- A. Z. : Les compagnies d’assurance et de réassurance ont des engagements à l’égard des assurés. De ce fait, elles ont l’obligation d’y faire face tout en préservant la continuité de leur activité et son développement. Le contrôle interne est rendu nécessaire par la complexité et le volume important des transactions dans les compagnies d’assurance et les caisses de retraite. En formulant ainsi la problématique, il est évident qu’un processus de contrôle interne et d’audit doit être organisé. Il n’est pas nécessaire qu’il soit sophistiqué dans une petite et moyenne compagnie, l’essentiel est d’avoir un «regard» suivi, qui préserve l’intégrité des actifs de la compagnie d’assurance et de réassurance.
Parallèlement, le véritable problème qui se pose aux compagnies d’assurance, n’est pas celui de l’investissement financier, mais celui de la pénurie du capital humain adéquat. Au Maroc où le contrôle interne est devenu une obligation légale, les compagnies sont sur la bonne voie. La SCR, de par ses ambitions, a une avance non négligeable s’agissant de cette question.
- F. N. H. : On revient à la SCR ; depuis quelque temps, on parle de la suppression de la cession légale. Quelle est la situation exacte ?
- A. Z. : Pour moi, ce n’est pas une question d’actualité dans la mesure où la suppression, graduelle, a commencé depuis trois ans. La présidence et les équipes de la SCR ont étudié les axes de développement futur de la société, à savoir les «Risques catastrophiques» avec d’autres missions d’intérêt général et le développement à l’international. Ce dernier volet est accessible à la société grâce au bon rating délivré par S. & P. et AM BEST.
Par ailleurs, lorsqu’on parle de la cession légale, on ne voit que le volet primes, feignant d’oublier, peut-être, le volet sinistres réglés aux compagnies du marché. Jusqu’à une date pas très lointaine, le bilan sinistres et primes était au détriment de la SCR. Des compagnies ont même demandé le maintien de la cession légale sur certaines branches.
- F. N. H. : Quel a été le résultat en 2009 de la SCR ?
- A. Z. : Je peux dire seulement qu’il est en ligne avec les prévisions. Pour les montants du chiffre d’affaires et du résultat, permettez-moi d’en laisser la primeur à M. le Président et à MM. les Administrateurs de la société.


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