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Entretien : «La mise en œuvre de la régionalisation avancée va d’abord consolider la position marocaine sur la question du Sahara»
Publié dans Finances news le 14 - 01 - 2010

* Le projet marocain pourrait servir d’exemple pour les pays en développement, dans la mesure où ces pays présentent des facteurs communs relatifs notamment au développement économique et social.
* Les résultats escomptés jusqu’à aujourd’hui sont insuffisants, du fait des faibles budgets qui ont été octroyés aux régions, des compétences limitées et des structures de gestion peu efficaces.
* Tour d’horizon avec J. Kerdoudi, président de l’IMRI.
- Finances News Hebdo : Quels sont les principaux enseignements que vous avez pu tirer du dernier discours sur la régionalisation ?
- Jawad Kerdoudi : Le discours du Souverain du 3 janvier 2009 par lequel a été installée la Commission Consultative de la Régionalisation, permet de tirer plusieurs enseignements. Le premier enseignement est la réaffirmation de la volonté royale de doter le Maroc d’une régionalisation avancée, suite à son annonce lors du discours du
6 novembre 2008. SM le Roi a d’autre part annoncé les quatre principes de cette régionalisation avancée : l’unité de l’Etat, de la Nation et du territoire, le principe de solidarité, l’harmonisation et l’équilibre des compétences entre le pouvoir central et régional et, enfin une large déconcentration de l’Administration. Il a indiqué également que les Provinces Sahariennes seraient les premières bénéficiaires de cette régionalisation. Il a enfin fixé un délai de six mois à la Commission pour présenter ses résultats.
- F. N. H. : Le Souverain a insisté dans son discours sur l’élaboration d’un concept de régionalisation marocain pouvant servir d’exemple pour les pays en développement. Quelles sont, d’après-vous, les spécificités dont il faut nécessairement tenir compte ?
- J. K. : Le Monarque a en effet insisté sur le caractère maroco-marocain de ce projet de régionalisation avancée, qui ne doit pas «sombrer dans le mimétisme ou la reproduction à la lettre des expériences étrangères». En effet, le projet marocain pourrait servir d’exemple aux pays en développement, dans la mesure où ces pays présentent des facteurs communs relatifs notamment au développement économique et social.
- F. N. H. : On remarque que, jusqu’à présent, les différentes réformes administratives n’ont pas encore abouti aux résultats escomptés. Est-ce que cette régionalisation pourrait améliorer la qualité du service ?
- J. K. : En effet, le Maroc est passé par plusieurs réformes administratives. Les plus importantes furent celle de 1971, qui ont créé 7 régions économiques qui servaient surtout de cadres spatiaux pour la planification. La réforme de 1997 a été plus importante, puisqu’elle a créé les 16 régions actuelles. Ces régions sont dotées de Conseils régionaux élus, de budgets et d’un certain nombre de compétences, particulièrement en matière de développement. Les résultats escomptés jusqu’à aujourd’hui sont insuffisants, du fait des faibles budgets qui ont été octroyés aux régions, des compétences limitées et des structures de gestion peu efficaces. La régionalisation avancée a pour but, justement, de remédier à ces insuffisances.
- F. N. H. : Au-delà de l’affaire du Sahara, quelle serait la valeur ajoutée de la régionalisation pour un pays en développement comme le Maroc ?
- J. K. : La mise en œuvre de la régionalisation avancée va d’abord consolider la position marocaine sur la question du Sahara. En effet notre pays, las d’attendre une solution internationale au conflit qui nous oppose à l’Algérie, va mettre en pratique dans les Provinces Sahariennes le statut d’autonomie et montrer ainsi sa bonne foi. Sur un plan plus général, la régionalisation avancée permet de mieux appréhender les problèmes locaux et d’appliquer rapidement des solutions. Elle contribue d’une façon plus efficace et rapide au développement économique et social des régions, et donc du pays dans son ensemble.
- F. N. H. : Que pensez-vous de la création d’une commission consultative ? Est-ce que l’on ne peut pas dire qu’il s’agit d’une génération de coûts supplémentaires ?
- J. K. : Je pense que la création d’une Commission consultative est une bonne décision d’efficacité, dans la mesure où elle fixe un président, un nombre déterminé de membres et un délai. En plus, elle permet de réunir plusieurs compétences indispensables pour un tel sujet. Les pays développés ont également souvent recours à ce type de commissions pour des sujets précis.


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