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Régime de retraite : La CIMR lance la réflexion sur l’optimisation de la gestion des risques
Publié dans Finances news le 10 - 12 - 2009

* Pour son 60ème anniversaire, la CIMR a invité de grands experts internationaux pour sensibiliser les opérateurs sur l’importance de la gestion des risques en vue d’assurer la viabilité des régimes.
* Après moult critiques adressées à l’encontre de la gestion d’actifs traditionnelle, la gestion Actif-Passif devient le centre d’intérêt des régulateurs du secteur.
Dans un contexte économique et financier de plus en plus mouvant et imprévisible, la CIMR ne pouvait choisir d’autre thème que la gestion des risques pour le colloque organisé à l’occasion de son 60ème anniversaire. «60 années durant lesquelles la CIMR a rempli une mission, noble par essence, et a été au service de deux, voire trois générations de salariés marocains, de leurs veuves ou de leurs enfants», annonce avec fierté Khalid Cheddadi, PDG de la CIMR. Et il faut dire que son organisme, à l’image des autres régimes de retraite, est plus que jamais confronté à la problématique d’une gestion optimale de ses risques afin d’assurer sa viabilité.
Il est bien admis que les régimes de retraite ont pour mission principale l’organisation et la garantie du transfert du «pouvoir d’achat» entre les générations. «Les retraites mettent en œuvre des systèmes de créances et de dettes entre les générations, avec la vulnérabilité d’encaisser comptant une promesse qu’ils ne livreront que beaucoup plus tard», rappelle
J.-C. Angoulvant, du Cabinet Actuaria Internationnal. Or, mener à bien cette mission n’est plus chose aisée quand on sait que les changements démographiques actuels impliquent, par exemple, le vieillissement de la population, d’où la nécessité pour chaque régime de disposer d’une gestion actif-passif afin d’assurer sa pérennité.
Ceci passe, d’abord, par une identification des risques auxquels le régime peut être confronté, et ce selon sa typologie. «On en cite le risque de longévité, d’assise démographique, de valorisation des engagements ou encore ceux de marché et de
taux d’actualisation», ajoute
J.-C. Angoulvant. Ceci fait, le cabinet Actuaria propose certaines pistes de solutions afin de parer aux risques auxquels sont sujets les régimes. «Il faudrait songer à la constitution de fonds propres de sécurité à mobiliser en période de hausse des actifs à l’image des banques espagnoles», ajoute le même intervenant. Pour les régimes de retraite se basant sur le principe de la répartition, les propositions du cabinet Actuaria pour faire face aux risques reposent sur deux notions qui se complètent, à savoir la prise en compte du préfinancement et le pilotage. Le taux de préfinancement évalue le ratio de couverture des engagements du régime en groupe ouvert. On distingue entre le taux de préfinancement total et celui dit de renouvellement. Le premier intègre les engagements et les recettes totales sur une très longue période. Il permet ainsi de vérifier la liquidité du régime et sa tarification au-delà de l’horizon de projection, et donne une idée sur sa viabilité à très long terme, ainsi que sur le niveau d’effort éventuellement à fournir pour l’assurer. Quant au taux de préfinancement de renouvellement, il intègre «les seuls engagements déjà pris, au moyen du potentiel de répartitions futures (ressources à venir nettes de charges nouvelles), complété par les réserves existantes du régime, et ce sur un moins long terme».
Par ailleurs, «la maturité des régimes de retraite, les transformations économiques, la transition démographique et l’allongement spectaculaire de la durée de la vie, ont démontré le caractère illusoire des engagements définitifs et «fixes» de très long terme», prévient J.-C. Angoulvant. En effet, en répartition comme en capitalisation, les régimes à prestations définies ont dû introduire des paramètres agissant sur leurs engagements. Or, si la vulnérabilité de la retraite est due au long différé entre l’encaissement et la livraison de la prestation, cela fait aussi sa force dans le sens où elle lui donne le temps d’anticiper les choses, bien sûr si elle est associée à une comptabilisation prudentielle permanente du futur. Et le pilotage permet de faire progresser, par étapes, le plan de marche du régime, en utilisant les circonstances favorables tout en gardant une «distance de sécurité» grâce au préfinancement complet des engagements déjà pris.
C’est donc tout une problématique de gestion des risques à laquelle sont confrontés les régimes de retraite. C’est d’ailleurs la raison qui pousse les régulateurs à imposer une gestion actif-passif aux assureurs et aux organismes de retraite. C’est notamment le cas des normes IFRS et de Solvency 2. «Tous les régulateurs ont mis en place des règles de gestion des placements, imposant le montant des actifs à détenir et la manière de les gérer», rappelle Martine Puzo, expert-comptable et professeur à l’Ecole Supérieure des Assurances. Ces règles prudentielles à respecter sont généralement des règles de prudence, de liquidité, de dispersion. Il s’agit là de règles quantitatives et statiques, car seuls les risques de l’actif tels que les taux, la performance, le risque d’exigibilité… sont maitrisés. Pour ce qui est du passif, ces risques ne sont pas mis en corrélation dans la gestion d’actifs traditionnelle. Cette dernière ne permet aucunement d’anticiper les aléas du passif. Sans oublier que «le montant de la marge de solvabilité est rétrospectif et purement comptable. Le passif n’était pris en compte que pour définir le montant des actifs», avance M. Puzo.
Pour remédier à cette situation, la gestion actif-passif est apparue et impose l’établissement de rapport de contrôle interne dédié à celle-ci. «Le Conseil d’administration d’une institution de prévoyance approuve au moins annuellement un rapport de contrôle interne», explique M. Puzo. Ce même rapport doit être également transmis à l’Autorité de contrôle, détaillant les méthodes utilisées pour assurer la mesure, l’évaluation et le contrôle des placements, en particulier en ce qui concerne l’évaluation de la qualité des actifs et la gestion actif-passif, ainsi que le suivi des opérations sur instruments financiers à terme. S’ajoute à cela le dispositif interne de contrôle de la gestion des placements, à savoir le répartition des responsabilités, délégations, diffusion de l’information, contrôles internes, audit….
Les exigences réglementaires sont telles qu’un rapport de solvabilité et des scénarios catastrophes est obligatoire. L’institution de prévoyance fixe annuellement les lignes directives de la politique de placement et détaille, dans ledit rapport, les résultats obtenus pour chaque portefeuille et chaque catégorie de placements. Aussi, les limites aux risques de marché, de contrepartie et de liquidités encourus pour les opérations à venir, sont passées au crible.


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